J'ai reçu ce roman dans le cadre de l' opération Impulse. Les vacances de Noël aidant j'ai lu ce roman d'un traite.
Le livre de Joe de Jonathan Tropper.
Le livre de Joe. Jonathan Tropper. traduit de l'américain par Nathalie Peronny. éditions 10-18. 411 p.
A première vue, Joe Goffman a tout pour lui : un magnifique appartement dans les quartiers chics de Manhattan, des aventures sentimentales en série, uen décapotable dernier cri et des dollars comme s'il en pleuvait. Ce jeune auteur a très vite rencontré le succès avec son premier roman Bush Falls. Directement inspiré de son adolescence passée dans une petite bourgade du Connecticut, ce best-seller ridiculise les moeurs provinciales de ses ex-concitoyens, dénonce leur hyprocrisie, leur étroitesse d'esprit et toutes leurs turpitudes. Mais le jour où il est rappelé d'urgence à Bush Falls au chevet de son père mourant, il se retrouve confronté aux souvenirs qu'il croyait enfouis à jamais. Face à l'hostilité d'une ville entière, rattrapé par les fantômes de son passé, Joe va devoir affronter ses propres contradictions et peut-être enfin trouver sa place...
Le livre de Joe fait parti de ses romans qui se lisent sans voir le temps passé. Chaque minute de métro permet de lire quelques pages de plus.
Le style est très fluide et d'un ryhtme assez rapide, cela est peut-être dû à l'histoire elle-même. Plusieurs aspects du roman m'ont plu. Tout d'abord le personnage de Joe. Je n'ai pas encore 34 ans mais il est très facile de s'identifier au personnage. Bon peut être pas à son narcissisme.. et encore. Et très honneêtement il m'a fait rire Joe, ses maladresses et ses doutes.Puis la place des livres, du statut d'écrivain, de l'inspiration. Enfin, les relations humaines, l'imbriquement des personnages mais aussi tout simplement les relations humaines dans une petite ville.
J'avoue que les auteurs américains arrivent comme les anglais à traiter la vie avec un humour assez fin. J'aimerai bien savoir si l'agent de Jonathan Tropper ressemble à Owen. Car l'agent littéraire qui fait le psy pour ses protégés, j'ai adoré.
Certains passages m'ont rappelé Nick Hornby. La fin du livre est à la fois bien truové et frustante. Elle laisse tout à notre imagination. Elle a l'avantage d'être une fin surprenante, en tout cas à mes yeux. Le roman à la première personne crée une confusion entre Joe et Jonathan Tropper. Les deux premières lettres des prénoms se confondant, il m'est arrivé de me demander qu'elle était la limite entre les deux auteurs. En même temps, quand on lit l'histoire de Joe on constate que l'écrivain qui ne vit pas ne peut pas écrire ou plutôt perd de la puissance dans ce qu'il raconte. On s'y perd un peu mais on se laisse tellement emporté dans le roman que ce n'est que maintenant que j'écris mon post que je me pose des questions.
Je pense que je prendrais plaisir de lire d'autres livres de cet auteur, qui a déjà rejoint ma LAL.
Merci beaucoup à Damien pour la découverte de cet auteur.