Extrait : « Dans les rues de Port au Prince, partout on aligne les morts le long des trottoirs. Eux, ici, ils veulent aligner les vivants, de toute leur force, en sortir le plus possible, pour qu’il soit des rues, dans cette ville tremblée, où les cris de joie sont plus forts que les pleurs, et où les hommes, face à la colère des sols, peuvent se dire à eux-mêmes que malgré leur petitesse, malgré leur fragilité, ils ont gagné. »
