La révolution pacifique du 14 juillet 2015 n'était pas un flop !

Publié le 16 juillet 2015 par Philippejandrok

La révolution populaire et pacifique du 14 juillet n’est pas à prendre à la légère, aucun politique, même à gauche n’en a relayé son déroulement, et n’a pris au sérieux un événement majeur en France en 2015 ; ce qui prouve à nouveau que les partis politiques officiels français ne sont qu’une organisation d’individus au service de quelques dirigeants malveillants qui se jouent de la population en lui faisant croire que la démocratie existe.

Là où l’honnêteté rencontre le mensonge.

Je déplore, pour ma part, le manque d’organisation d’une telle manifestation, malgré l’engouement populaire, et s’il y avait une unification collégiale, les intentions n’étaient pas au diapason, c’est regrettable.

Les leaders, pétris de leurs bonnes intentions, n’étaient pas non plus à la hauteur, car, pour motiver un peuple entier, il faut une personnalité forte, capable de prendre des décisions fortes, c’est ce que l’histoire nous a appris.

Guider une foule sans véritablement savoir comment, en improvisant, montre à quel point celle-ci a déstabilisé les organisateurs qui ne savaient pas vraiment quoi faire de cette patate chaude.

D’autres parts, il y avait certainement trop d’Ego au cœur même de certains manifestants qui cherchaient à se faire remarquer pour que l’on dise qu’ils avaient participé activement, or, pour une telle manifestation, il est impossible de développer les Ego qui deviennent contradictoires et opposés, l’un voulait marcher par petits groupes, l’autre voulait rester solidairement unis, avance ou recule…

Avant de mener une telle manifestation, il faut un plan qui doit être suivi à la lettre quoiqu’il arrive et s’adapter en situation critique. Oui le mouvement s’est adapté, oui, aux règles citoyennes contrôlées par un gouvernement qui a bâillonné la parole des citoyens.

En revanche nous voyons clairement sur les images diffusées sur les réseaux sociaux que cette population variée, toutes classes confondues, tous âges confondus, s’est rendue à l’évidence que le déroulement d’une telle manifestation populaire au vrai sens du terme, devait se faire pacifiquement ; sage décision pour les manifestants qui ont troublé les forces de l’ordre à un certain point.

Pourtant, nous avons pu constater l’agressivité des forces de l’ordre à l’encontre de certains participants, agressivité qui n’était pas nécessaire au regard de la passivité des personnes présentes.

On s’étonne d’ailleurs que quelques jours plus tôt, en plein centre de Paris des citoyens français d’origine maghrébine, sans discours raciste d’aucune sorte, ont mis à feu et à sang un quartier de Paris en faisant fuir les forces de police, comme un chien paniqué la queue ente les jambes.

Tous ceux qui ont vu ces images ont été choqués par la violence et la volonté de destruction de ces individus, mais plus encore, par la lâcheté des forces de l’ordre qui ont laissé la canaille prendre possession des lieux, et qui lors du 14 juillet ont montré qu’elles étaient plus courageuses lorsqu’il s’agissait de violenter des personnes pacifiques d’un certain âge ou des jeunes, sans la moindre distinction.

Une autre lâcheté dont on ne parle pas assez, est celles des médias, la presse écrite ou tv qui a prétendu lors de l’appel d’une internaute dans une rédaction, n’être au courant de rien concernant la manifestation.

Étonnant tout de même, chaque organe de presse laisse un numéro vert pour que les citoyens fassent de l’info, et le 14 juillet, rien, pas un mot, éventuellement 200 ou 400 agitateurs, au plus ?

La préfecture de Police n’a pas eu besoin de faire son travail, le ministre de l’Intérieur avait déjà statué sur le nombre, et encore, il était interdit d’en parler.

Nous avons là un troisième exemple de manquement à la démocratie :

1. le silence des politiques
2. le silence des médias
3. Le ministère de l’Intérieur, donc l’état, le donneur d’ordre

Nous en avons un quatrième le plus important :

- Lorsque le peuple réclame la démission du chef du gouvernement collégialement, c’est la voix du peuple, le VOX POPULI, actif dans toutes les véritables démocraties, mais pas en France, pas en Grèce, pas en Allemagne, nulle part où la démocratie est déclarée, elle n’est active.

Désormais, nous savons, nous constatons que la démocratie à laquelle se réfèrent nos politiques n’est pas la démocratie telle qu’elle est dans la réalité, c’est une intention de démocratie pour dissimuler une dictature, en fait, nous comprenons que l’image de la démocratie n’est là que pour nous maintenir au calme, pour nous bercer de cette douce illusion que nous pouvons être libres de notre destin, mais c’est faux, en tous les cas, le mouvement du 14 juillet a montré qu’il ne voulait pas de celle-là et qu’il souhaitait appliquer la Constitution de notre pays à la lettre, ce que refusent nos politiques également et je le répète, collégialement avec notre gouvernement :

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789 
Article 2

« le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la Liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l’oppression. »

Aujourd’hui, la propriété : Déjà la démocratie actuelle dénie le droit à la propriété en imposant des taxes sur la propriété, retirant donc ce droit aux plus pauvres.

Aujourd’hui, la sureté : lorsque le peuple est matraqué par les forces de l’ordre, cet article est encore bafoué par la Démocratie actuelle.

Aujourd’hui, la résistance à l’oppression : lorsque le peuple est matraqué par les forces de l’ordre, cet article est encore bafoué par la Démocratie actuelle

Code pénal
Article 122-7

« N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace »

Si nous appliquons ces trois principes élémentaires établis par le peuple en 1789 et qui fait notre gloire, et code pénal, notre gouvernement actuel ainsi que les précédents sont invalides.

Alors qu’attendons-nous pour défendre nos droits, notre Déclaration des droits de l’homme, notre Constitution à laquelle se réfèrent tous nos politiques ?

En guise de conclusion je reprends ici une citation de Nelson Mandela qui m’est chère :

« Parfois, il incombe à une génération de faire preuve de grandeur.

Vous pouvez être cette grande génération.

Laissez votre grandeur s’épanouir. »

Nous vivons une époque formi…diable…