Au remix d’air empreint du temps de la royauté, d’une époque de danse dans les salons dorés des palais , Dany Atrache propose une farandole de voiles et de broderies légères, qui tournent au bordeaux et noir la nuit venue. Le créateur qui déclare s’être inspiré de la monarchie romaine, ne propose en rien des robes ,vestiges de ce prestigieux passé. Les transparences et les longueurs ont été revue dans des airs radicalement modernes. C’est la rencontre entre les robes au large jupes en A , des nobles et l’allure élancée des nymphes mystiques qui enchantaient les histoires échangées entre deux danses.
D’un violet fleuri à un noir profond, un noir étoilé de touche argenté ravivant les ciels d’été, Dany Atrache travaille le velours, le crêpe de soie, la giuipure ou encore la dentelle de manière à la fois traditionnelle et originale. Les modèles cousus mains sont parfois réinterprétés par des découpes lasers. Technique à la pointe de la modernité, permettant des découpes graphiques sortant des champs battue. Une technique de plus en plus utilisée par les créateurs, pour donner à des silhouettes, a priori classiques, une malicieuse modernité, les inscrivants dans les danses de leur temps.
Légers, printaniers, modernes et maîtrisant les techniques de la haute couture, cette collection est plus qu’une « invitation au bal », c’est une célébration des tissus fins et délicats, laissant transparaître la sensualité raffiné d’une femme à même de ses charmes. Un bal avec prolongations…Des portes de boudoirs claquent