Partir un jour!

Cette dernière semaine n'aura pas été de tout repos! Derniers jours en Chine, du travail à finir avant de terminer le stage, une première valise à préparer avant de rentrer en France...

En tout cas, ces trois mois passés en Chine auront été intéressantes et enrichissantes, tant pour la détermination de mon parcours professionnel que pour le fun des soirées et weekends. Cependant, tout chose ayant une fin, je dois quitter le dreamland chinois pour rentrer une journée en France, avant de m'envoler pour le Canada.

Le retour en France a été brutal, passer de 36°C à 10°C, c'est physiquement éprouvant, pour pas dire horrible. Heureusement que je n'y suis pas resté longtemps. Le 3 septembre, ma valise de 23 kilos à la main, mon sac à dos à l'épaule, je prends le bus de Strasbourg jusqu'à Francfort, avant de monter dans un 767 d'Air Canada.

Des compagnies aériennes nationales que j'ai testées, Air Canada arrive à l'avant dernière position (la dernière étant Air China avec ses avions antiques et son personnel aigri). L'avion est récent, les hôtesses plutôt mignonnes, la bouffe correcte, mais le moindre snack supplémentaire est payant. Niveau choix des boissons gratuites, c'est aussi plutôt restreint comparé aux autres compagnies. Pour un billet de 700 euros, je m'attendais à plus de service tout de même.

A peine arrivé à l'aéroport d'Ottawa, on se sent tout de suite agressé par la température inhabituelle: 30°C! Mais WTF, on est au Canada ou je me suis trompé de vol et je suis retourné à Shanghai? Heureusement que l'intérieur de l'aéroport est climatisé, parce que la queue au contrôle douanier est longue, mais surtout, l'attente à l'immigration (où on obtient son permis d'étude final) est plus d'indécente, me rappelant les pires moments de l'Expo Universel! Au moins, le personnel est plutôt sympa!

Une fois toutes les démarches effectuées, je me dirige vers le comptoir YOW, une navette qui relie l'aéroport à différentes destinations de la ville. Avec la lettre d'acceptation de l'université, le ticket est offert. Un bus part toutes les demi-heures environ, plutôt pratique comme service. Ne faites pas l'erreur de dire au chauffeur l'université d'Ottawa, mais dites lui plutôt là où vous comptez vraiment aller. Si c'est sur le chemin, ou proche de la route, il vous y déposera.

Le premier mot qui me vient à l'idée le long du trajet est VERT. Je n'ai jamais vu autant de verdure dans une grande ville. Autour de l'aéroport, c'est littéralement une foret, on est à la limite de frôler la cime des arbres à l'atterrissage. Pour les mordus de nature, c'est vraiment the place to be!

Au bout d'une vingtaine de minutes, nous arrivons à l'université. Je me dirige vers l'appartement de mon hôtesse Couchsurfeuse. Heureusement qu'Aaryn est là, parce que sinon, c'était petit Chinois SDF pour la première nuit à Ottawa (sous la pluie of course).

L'aventure commence!