Deuxièmement, les politiques fiscales préférentielles offertes aux régions ont un coût qui est assumé par l’ensemble de l’économie. C’est ce qui est arrivé avec les îles grecques qui jusqu’ à présent jouissaient d’exemptions fiscales diverses. Trop de politiques préférentielles est intenable. Avons-nous franchi ce cap au Québec ? C’est possible, tout simplement parce que les zones urbaines sont sous-représentées parmi nos élus, ce qui crée des distorsions de plus en plus néfastes pour l’économie du Québec. Le programme des mini-centrales hydroélectriques est un exemple de ce genre de mauvaises politiques fiscales soutenues par de l’électoralisme régional.--- Loïc Tassé