Belle semaine cinéma, même en plein été avec trois films que j'attends depuis pas mal de temps, et notamment le premier qui a été un des évènements du dernier Festival de Cannes :
1.Love
Le pitch :
Un 1er janvier au matin, le téléphone sonne. Murphy, 25 ans, se réveille entouré de sa jeune femme et de son enfant de deux ans. Il écoute son répondeur. Sur le message, la mère d'Electra lui demande, très inquiète, s'il n'a pas eu de nouvelle de sa fille disparue depuis longtemps. Elle craint qu'il lui soit arrivé un accident grave.
Au cours d'une longue journée pluvieuse, Murphy va se retrouver seul dans son appartement à se remémorer sa plus grande histoire d'amour, deux ans avec Electra. Une passion contenant toutes sortes de promesses, de jeux, d'excès et d'erreurs...
Pourquoi je veux y aller :
- parce que présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes, le film avait attiré une foule de spectateurs, et l'efferverssence autour du film n'est pas retombée un mois plus tard lorsque le film a failli être interdit aux moins de 18 ans.
- parce que Gaspard Noé, à l'univers visuel très singulier qualifie avant tout "Love" de "mélodrame amoureux", genre qui forcément m'intrigue énormément, surtout que le voir en 3 D aiguise encore plus la curiosité.
LOVE (Gaspard Noé) : bande annonce non censurée
2.La isla Minima
Le pitch :
Deux flics que tout oppose, dans l'Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d'Andalousie pour enquêter sur l'assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu'à l'absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.
Pourquoi je veux y aller :
-parce que le film a fait l'évènement lors du Festival du film Policier de Beaune et plusieurs festivaliers qui ont eu la chance de le voir n'ont pas tari d'éloges sur lui.
-parce que le film a tout raflé ou presque comme prix lors des dernières cérémonies des Goya, les césars espagnols, dont celui de meilleur scénario original, du meilleur acteur pour Javier Gutierrez ainsi que du meilleur réalisateur.
-car cette enquete policière située dans l'Espagne franquiste a été souvent comparé à la série True detective, une filiation forcément flatteuse et qui donne envie.
3. LE COMBAT ORDINAIRE
"Le combat ordinaire" c'est le combat de Marco, jeune trentenaire, un brin bourru, mais animé de bonnes intentions et qui, à partir de petites choses, de belles rencontres, d'instants précieux, souvent tendres, parfois troublants, va se reconstruire et vaincre ses vieux démons.
Pourquoi je veux y aler :
-parce que le film n'est autre que l’adaptation de la Bande dessinée du même nom de Manu Larcenet, qui avait obtenu en 2004 le prix du meilleur album au festival de la BD d’Angoulême.
- car LE COMBAT ORDINAIRE est un must de la BD,tant tout est maitrisé à la perfection, de l'intrigue, de la psychologie des personnages, et du trait du dessin, absolument bouleversant.
- pour la curiosité de voir Laurent Tuel qui signe cette adaptation, en tant que scénariste et réalisateur, lui qui nous avait habitués à des comédies un peu plus légères, tel le film Jean- Philippe en 2006, ou La grande boucle en 2013, même s’il est aussi le réalisateur du Premier cercle en 2009.
Bande-annonce : Le Combat Ordinaire