Vous avez bien lu. De leur côté, les nostalgiques vont prendre un coup de vieux en apprenant le nom de la bête : le Commodore PET.
Si vous n’étiez pas né en 1977, laissez-nous vous montrer à quoi ressemblait le Commodore PET, premier du nom.
Voilà un PC à la fine pointe de la technologie… de 1977. Comme vous pouvez le voir, l’appareil tout-en-un intégrait écran, clavier, et magnétophone. Oui, avant le Lisa, et avant le Macintosh. Encore une fois, Apple n’a rien inventé. «Good artists copy, great artists steal» nous dirait Steve Jobs, affirmant citer Picasso.
Maintenant, le Commodore PET de 2015, lui, ressemblera à quoi? À un téléphone Android au look plutôt conventionnel. Doté d’un écran IPS 1080p de 5,5 pouces, d’une caméra de 13 mégapixels avec un objectif ƒ/2.0 et un bouton dédié, d’un double lecteur de cartes SIM, et d’une pile de 3 000 mAh, le PET est propulsé par un processeur octocœur 64 bits de 1,7 GHz de marque Mediatek. Son cadre est constitué d’aluminium, et sa coque en polycarbonate pourra être interchangée selon les préférences de son propriétaire.
Le téléphone sera offert en deux versions : un modèle 16 Go pourvu de 2 Go de RAM, et un modèle 32 Go avec 3 Go de mémoire vive. Dans les deux cas, le PET vient également avec une carte d’une capacité de 32 Go (pouvant, bien entendu, être logée dans le lecteur de carte Micro SD de l’appareil).
Enfin, puisque Commodore était synonyme de jeux vidéo dans les années 80, ce téléphone propulsé par Android Lollipop viendra avec deux émulateurs préinstallés : VICE 64 et Uae4All2-SDL Amiga selon le magazine Wired.
Le Commodore PET sera lancé d’abord en Allemagne, France, Italie et Pologne, à une date qui demeure pour l’instant inconnue. Son prix sera fixé aux alentours de 300$ US pour le modèle d’entrée de gamme, et près de 365$ US pour le modèle 32 Go.
Son concepteur, l’entreprise britannique Commodore Business Machines – une entité indépendante de la société initiale, Commodore International, qui a fait faillite en 1994 – a confirmé vouloir intégrer d’autres marchés en Europe et en Amérique dans un deuxième temps.