5 manières insolites de produire de l'énergie.

  


Sur Rueblog, on aime tellement le terme "éco-énergie" dans tout ce qu'il a de plus vague et d'image positivement fashion qu'on a décidé de vous en parler un petit peu. Bien entendu on ne vas pas vous parler de centrales éoliennes ou hydroélectriques, ni même de centrales solaires ou bien encore marée-motrices... c'est si ringard! Non. Aujourd'hui on va vous parler des néo-néo-énergies sans se la jouer Matrix. On va simplement vous parler des futures énergies plausibles, celles qui font sourire mais qui pourraient bien un jour, se révéler utiles à notre monde.

Alors que les médias cernent nos consciences à grand coups de catastrophisme environnemental et d'Ushuaïa Nature dans le seul but avoué de nous pousser à franchir le seuil de la propreté écologique, des centaines de petits chercheurs apeurés par la fin du monde tentent de mettre au point de nouvelles sources d'énergies loufoques, encore plus propre que propre. Du jus de raisin à la bouse de vache en passant par les gouttes de pluie, tout semble finalement bon ou utile à la production d'une énergie propre, non-anxiogène et bientôt à la mode.

Déjà utilisée dans de nombreux pays ( Allemagne, Royaume Uni, Pays Bas, Etats-Unis, France...), la bouse de vache est donc un exemple de cette nouvelle tendance à la production d'énergie bio. Placées dans un digesteur fermé, les matières organiques se décomposent sous l'action des bactéries et libèrent du méthane ( méthanisation), qui une fois emprisonné peut être utilisé pour produire de l'électricité ( lien explicatif). L'homme peut également constituer une source potentielle d'énergie pour lui même ou bien pour les autres. Moins connue et moins développée que ne l'est la méthanisation, cette possibilité fait l'objet de plusieurs expèriences notamment en Suède ou un bâtiment proche de la gare de Stockholm se voit chauffé par les usagés du rail. Aux Pays Bas, c'est une boîte de nuit qui, en plus de faire payer l'entrée aux éco-clubers inconscients, s'"auto-suffit" sur leur dos en recyclant les mouvements de tout ce petit monde en électricité...

Au delà de la bouse de vache et de l'homme, deux choses qui dans de très rares cas, s'assemblent pour ne former qu'un, les scientifiques marqués d'un esprit éco-responsable ont entrevus d'autres possibilités.
Ainsi est apparue très naturellement l'idée que des algues unicellulaires pourraient, une fois privée de soufre et d'oxygène, produire en quantités massives de l'hydrogène et ainsi subvenir à d'immenses besoins énergétiques. ( lien incompréhensible ) ( lien plus simple mais moins sûr... )

Si certains s'attardent sur les algues, quelques bretons nostalgiques ont choisit la pluie dans ce qu'elle a de plus unique, comme moyen potentiel de production électrique. Récemment des chercheurs du CEA ont ainsi travaillé sur un moyen de récupérer l'énergie mécanique des gouttes au travers de dispositifs piezoélectriques, sorte de petites pastilles qui au contact d'une contrainte mécanique, vibrent et produisent une infime quantité de courant électrique, de l'ordre de deux à trois micro-joules. Autant dire sans mauvais jeu de mot, un goutte d'eau à l'échelle de l'océan que peut représenter par exemple, la capacité productive d'une centrale hydroélectrique. A titre d'exemple, il faudrait 1800 milliards de ces petits gouttes pour générer l'équivalent d'un ridicule kilowatt-heure...
Enfin, d'autres scientifiques un peu portés sur la boisson ont su déceler le formidable potentiel du jus de raisin duquel ils parviennent désormais à tirer de l'hydrogène grâce à un mélange nutritif composé d'une plante ( Panicum virgatum) et d'une solution chargée à 3% de déchets de jus de raisin riches en sucre. Un mélange qui semble plaire aux bactéries responsables de la création du précieux gaz. 

Finalement c'est McGyver qui doit s'en retourner au fond de sa tombe, lui qui n'a jamais su produire rien d'autre qu'une bombe avec un pace maker, deux élastiques et le premier single de Lara Fabian... Ah ils sont forts ces scientifiques!