La crise grecque est actuellement l’observatoire de l’austérité menée sciemment en Europe, un observatoire mis en place par de sombres individus aux desseins sordides, et à la tête d’un empire virtuel que l’on nomme communément, la Finance.
Aujourd’hui, personne n’y comprend rien, et pour cause, tout est fait, non seulement pour embrouiller les consciences, mais également pour les désinformer et les pousser à croire à des résumés infantiles, distillés par la presse dite « mainstream », imposée par les états à leurs concitoyens et appartenant à ces mêmes groupes financiers.
Ils nous séduisent ces journalistes élégants comme des ministres, par une faconde et une apparente dignité, alors que ce sont des citoyens déloyaux, entrainés à manipuler l’opinion pour dissimuler la vérité. Toujours d’humeur égale, il nous informent, enfin, ils orientent notre pensée de façon perverse et pernicieuse :
"Le riche et le puissant nous pissent dessus, et les médias nous disent qu’il pleut..." et le comble, c’est que nous les croyons.
N’est-ce pas Hitler qui disait du peuple :
« On respecte la brutalité...L'homme de la rue ne respecte que la force brutale et l'absence de scrupule... Le peuple a besoin d'être maintenu dans une crainte salutaire. Il a le désir de craindre... Pourquoi ce bavardage à propos de la brutalité, cette indignation à propos des tortures ? Les masses désirent tout cela. Elles désirent éprouver le frisson de l'épouvante. »
« Le frisson de l’épouvante », c’est exactement ce qu’appliquent les dirigeants de l’Europe au service des banques, sur les peuples.
De plus, la Grèce a trouvé son bouc émissaire en France et en Europe sous les analyses d’une presse corrompue, c’est Alexis Tsipras, d’abord salué en héros, le voilà traitre responsable d’un fiasco commis par les mêmes qui ont ruiné ce si beau pays qu’est la Grèce.
Pour comprendre Tsipras, nous allons utiliser une figure populaire, une histoire du passé, celle du guerrier grec, capturé par les Romains, Spartacus (111-71 av. J.-C). Originaire de Thrace, faisant partie des Balkans entre le Danube et la mer Égée au sud, délimité à l’est par la mer Noire et la mer de Marmara, il appartenait au monde grec.
Spartacus, homme libre et fier, refuse de se laisser massacrer avec ses hommes pour le compte des Romains, et déserte. Poursuivi par le pouvoir dictatorial de Rome, il est capturé, enchainé et vendu comme gladiateur. Ainsi commence l’injustice de son histoire, celle d’un homme seul contre un empire qu’il fera vaciller.
Tsipras est Spartacus, l’empire de Rome est la Finance, et les banquiers avide de richesses, amoureux de dictature et d’esclavage.
Spartacus va organiser la révolte des gladiateurs et des esclaves pour respirer l’air de la liberté ; et d’oppressé, il devient oppresseur, de prisonnier, il devient libérateur. Il est l’homme de tous les combats, intelligent, agile, expert, sans pitié, comme ses maîtres le lui ont appris.
Tsipras veut libérer son peuple du joug de l’austérité et de la misère organisé par la finance qui a monté un véritable coup d’état financier contre la nation grecque, il représente une nation exsangue, saignée à blanc par des êtres corrompus, qui ne cherchent qu’à piller les ressources de la Grèce dans un plan murement réfléchi depuis des lustres.
Comme Spartacus libérera ses frères des chaînes de l’oppresseur Romain, la stratégie de Tsipras demander son avis au peuple grec, lui-même descendant des créateurs de la démocratie dans le monde, n’est certes pas du gout des créanciers, qui n’ont que faire de la volonté des peuples.
Le créancier est celui qui fouille dans les poches des pauvres, dans toutes les poches sans se formaliser de la misère de celui qu’il pille, une fois que les poches sont vides, le voilà qui créer la privatisation pour forcer le peuple à rembourser une dette fictive, inimaginable, mais imposée par les dirigeants européens au service de la BCE, du FMI et des USA.
Ils inventent un faux ennemi, le peuple grec, qui refuse de payer ce qu’il ne doit pas, car ce qu’il doit a été fabriqué par ceux-là mêmes qui le lui réclame, en provoquant la faillite d’un système, en bloquant les banques, en ruinant le pays, en rachetant ses avoirs boursiers pour une bouchée de pain pour leur redonner de la valeur et pour les revendre au pays avec des taux d’intérêts inimaginables, 80% de la valeur qu’ils l’ont payé à celui-ci.
En langage courant, cela s’appelle de l’escroquerie, en langage de banquier cela s’appelle, faire des affaires.
Ainsi, les banquiers criminels, ruinent sciemment le pays et réclament ce qu’on leur doit, soit la valeur des obligations qu’ils ont fait monter artificiellement avec des complices européens et américains en créant une valeur fictive que personne, absolument personne ne pourrait rembourser, ce qui est le cas de la Grèce, mais c’est également celui des PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Espagne) sans oublier la France qui est plus endettée encore que la Grèce, mais qui fait semblant de ne pas être concernée… pour le moment.
Tout ce que la Grèce vit actuellement, nous le vivons demain en pire.
Tsipras/Spartacus, décide de monter au créneau et de faire des propositions pour tenter de raisonner les créanciers que représentent les pays européens.
Mais comment un esclave peut-il être entendu par ses maîtres ?
Ceux-là s’insurgent et crient au scandale, surtout les allemands en la personne de Wolfgang Schäuble (magouilleur notoire) qui ont le plus à cacher, représentés également par un autre sinistre toujours en place, le luxembourgeois J-C. Juncker qui a permit à plus de 360 multinationales européennes de frauder le fisc.
Et c’est cela le comble, des bandits, voleurs, dissimulateurs, tricheurs, menteurs, qui imposent les pires sacrifices à la Grèce, au point d’organiser son pillage à la Christophe Colomb aux Amériques.
Ce pillage, ce hold-up financier, commence à se révéler grâce à notre gladiateur, mais l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la France sont sur le même chemin.
Tsipras/Spartacus est en train de contaminer tous les peuples d’Europe en leur ouvrant les yeux, et les eurocrates ne le supportent pas. Comme pour Spartacus, ceux-ci veulent crucifier Tsipras, car la finance est rancunière, elle ne supporte pas que l’on révèle au monde son comportement de voyou, elle qui se présente si bien, en apparence.
Alors, allons-nous laisser notre frère Grec se laisser crucifier sans rien dire, allons-nous respecter la brutalité et l'absence de scrupule... allons-nous continuer à accepter d'être maintenu dans une crainte salutaire par désir de craindre... Allons-nous accepter d’éprouver le frisson de l'épouvante pour continuer à vivre comme des esclaves ?
Je crois que nous sommes tous des Tsipras et que nous devons dire OXI à notre tour, notre avenir et celui de nos enfants est menacé, battons-nous pour leur réserver un avenir meilleur que celui que nous dessinent les « banksters » qui nous dirigent.
Nous vivons une époque formidiable…