Thucydide ramenait l'événement à sa vraie grandeur en ne lui consacrant que deux lignes dans sa Un autreCe qui fait oublier, en nous, [...] que cette escarmouche était si peu décisive, qu'un siècle après Marathon, en 386, un simple gouverneur perse d'Ionie, Tiribaze, dictait, au nom du grand roi, ses volontés, aux délégués d'Athènes, de Sparte de Corinthe, d'Argos et de Thèbes. Xénophon, dans ses Isocrate commente: "Maintenant c'est lui (le Barbare) qui règle les affaires des Grecs ... ne l'appelons-nous pas le Grand Roi comme si nous étions ses captifs." (
Pour démystifier Marathon il suffirait [...] de ne pas se contenter de répéter la version d'Hérodote contre laquelle Plutarque nous met en garde, en rappelant qu'elle avait pour but "de flatter les Athéniens pour en avoir une grande semence de deniers".
Guerre du Péloponnèse. Ce qui n'empêche pas, en 1968, l'un des meilleurs spécialistes de l'hellénisme à la Sorbonne, François Chamoux, d'écrire dans son livre sur La civilisation grecque (p.100) qu'il s'agissait là d'une victoire décisive de l'Occident contre l'Orient: "Les Grecs, écrit-il, ne combattaient pas seulement pour eux-mêmes mais pour une conception du monde qui devait devenir plus tard le bien commun de l'Occident."
éminent spécialiste, le professeur Robert Cohen, écrit dans son livre: La Grèce et l'hellénisation du monde antique, à propos des expéditions d'Alexandre: "L'histoire de la Grèce, se confond, pour toujours, avec celle de l'Univers." (p. 396.)
Panégyrique p. 120- 121.)
Roger Garaudy - L'avenir, mode d'emploi - Editions Vent du large - 1998 - pages 132-133