La rivalité "fratricide" entre Paul McCartney et John Lennon ne date pas d’hier et continue de perdurer encore aujourd’hui. En effet, dans un entretien accordé à "Esquire" le musicien de 73 ans s’en prend au leader des "Beatles", assassiné en 1980 et n’hésite pas à insulter sa veuve Yoko Ono. Non Stop People vous en dit plus.
A 73 ans, Paul McCartney est aujourd’hui l’une des plus grandes stars de la musique et l’un des musiciens les plus respectés à travers le monde. Et à l’occasion de la fin de sa tournée mondiale, qui est notamment passé e par le Stade de France en juin, l’ancien membre du groupe légendaire les "Beatles", a accordé un entretien à "Esquire". Mais outre son actualité, Paul McCartney est longuement revenu sur la période "Beatles" et sa rivalité avec John Lennon.
"Quand nous étions jeunes, nous nous demandions comment créditer nos chansons. J’étais en retard à une réunion avec Brian Epstein (le manager mythique des Beatles, NDLR). John et lui s’étaient mis d’accord pour les créditer Lennon et McCartney, dans cet ordre. Ce que j’ai mis en question. On a donc opté pour alterner nos noms, une chanson sur deux. Ça ne s’est jamais fait. Pas grave, c’est une belle marque."
Et justement, concernant les crédits des chansons, avec les nouvelles technologies, cela pose aujourd'hui un problème à celui qui a sorti un titre en compagnie de Rihanna et Kanye West. "Il n’y a jamais assez de place sur les iPad. Donc, le premier nom est important. Quand je regarde les chansons, elles sont créditées "écrite par John Lennon et..." Non ! Il n’a pas écrit ces paroles !"
"JOHN LENNON A AUSSI FAIT DES CHOSES PAS GÉNIALES"
Puis, Paul McCartney tient à exprimer "tout l’amour" qu’il porte à Yoko Ono, la veuve de John Lennon, qu’il tient en grande partie comme responsable de la séparation du groupe en 1970. "Quand Yoko raconte dans la presse [il imite l’accent japonais de Yoko] : "Paul n’a rien fait, il n’a fait que réserver le studio." Eh bien, va te faire foutre ma chérie. Les gens savent que c’est faux, mais il y a eu beaucoup de révisionnisme autour de John. Il a fait ci, fait ça. Il a fait beaucoup de belles choses, mais aussi des choses pas géniales."
Enfin, il reconnait ressentir une certaine jalousie envers son ancien compère et notamment après son meurtre en 1980. "Quand les Beatles se sont séparés, nous étions tous sur un pied d’égalité : George a sorti son disque, John aussi, j’ai fait le mien et Ringo le sien. Mais quand John a été abattu, il est devenu un martyr. Un JFK. Je me suis senti frustré quand les gens ont commencé à dire "Il est les Beatles". Il a été érigé en James Dean, et même au-delà."
Publié le: Lundi 13 Juillet 2015 - 00:15Source: non-stop