l'Allemagne envisage une sortie temporaire de la Grèce de la zone euro, d'une durée de cinq ans, si le pays n'améliore pas ses propositions. Et ce texte, daté du vendredi 10 juillet, détaille pour la première fois la forme que pourrait prendre un Grexit : [...] il faudrait lui offrir de rapides négociations pour une période hors de la zone euro, avec une possible restructuration de sa dette, si nécessaire (...) pendant cinq ans ", indique ce document. (source)
Insupportable cynisme et total mépris de ces gens là pour les européens peu fortunés. Car les autres, eux, s'en sortiront toujours. De quoi grandir encore davantage si besoin en était le sentiment anti-européen, et la montée de l'extrême droite.
La tournure prise par les négociations au sein de l'Eurogroupe donne raison à Yannis Varoufakis qui affirmait le 10 juillet, dans un texte publié par The Guardian, avoir " acquis la conviction que le ministre des Finances allemand veut précipiter la Grèce hors de la monnaie unique pour inspirer une sainte terreur aux Français et leur faire avaler sa vision d'une eurozone disciplinaire ".
Et qu'on ne vienne pas me parler d'une prétendue position centrale et atypique de la France, soi-disant protectrice envers la Grèce, dans ces négociations qui ont échoué malgré l'aide au gouvernement grec de nos " experts austéritaires" ... On voit le beau résultat de ces hautes compétences là. L'un de nos anciens ministres des finances, très représentatif de la caste fauxcialiste au pouvoir, n'a-t-il pas tenu des propos moutonniers qui vont si bien dans le sens de ceux qui tiennent le manche, en Europe ? Même le très bon teint Matthéo Renzi, qu'on ne saurait qualifier de gauchiste, appelle à stopper l'humiliation de la Grèce, c'est dire. Est-il humainement concevable qu'une coalition de pays qui se revendique de l'idéal européen se laisse dicter ses choix par les plus extrémistes d'entre eux, comme l'extrême droite finlandaise ?