En fait, sur ce plan matériel, il n'y a jamais de silence total.
D'ailleurs, si vous entrez dans une chambre dite sourde, réservée à des acousticiens ou des chercheurs de l'IRCAM, vous ne pouvez pas rester longtemps à l'intérieur sans avoir des sensations de vertiges ou de nausées. Aucun écho, aucun retour du son, aucune réverbération, aucune résonance de matériau conducteur. Nothing.
Nous ne sommes donc pas constitués pour le silence absolu. D'ailleurs, le soir, nous avons tous des acouphènes quand il n'y a plus beaucoup de bruits autour de nous. Il y a dans le meilleur des cas un bruit blanc de fond et si nous avons eu des activités intenses, des acouphènes transitoires peuvent apparaître chez le quidam lambda.
Tout est relatif et le travail sur le cognitif et le comportemental relativise les acouphènes au bout de quelques mois
Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé
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