Aujourd'hui, au lendemain de l'anniversaire de la déclaration d'indépendance à Tucumán, il reprend la même idée et la décline non plus sur fond de Cabildo de Buenos Aires mais avec un autre décor : celui de la Casa Histórica de Tucumán où siégeaient les constituants de 1816.
"On m'a déjà envoyée nettoyer ces cochonneries le 26 mai 1810 à Buenos Aires. Maintenant, ça ! J'espère bien qu'un de ces jours, va y avoir une révolution ou une indépendance pour nous, qui ne bénéficions pas de la loi du ventre (1). Et le lendemain, que ce sera une blanche qui nettoiera, nom d'une pipe !" (Traduction Denise Anne Clavilier)
N'oublions ni les femmes ni les esclaves noirs qui contribuèrent aux événements fondateurs du pays !
Cliquez sur l'image pour lire l'image en bonne résolution.
(1) La ley del vientre est une disposition prise par la toute première assemblée législative d'Argentine, la Asamblea del XIII, en 1813, qui abolit l'esclavage par extinction. Plus personne ne pouvait arriver comme nouvel esclave ni naître esclave. En revanche, les gens qui avaient déjà perdu leur liberté ne pouvaient pas la recouvrer pour autant, tout simplement parce que l'économie, déjà bien mal en point depuis la rupture des communications avec l'Espagne après Trafalgar en 1805, ne l'aurait pas supporter.