La cochenille se nourrissant de la sève du nopal, il s'agit en fait, d'encourager les habitants à cultiver ce cactus pour élever des cochenilles.
Le R. P. Labat avait en 1697, préconisé cette activité pour les habitants les plus pauvres et pour les terres trop sèches où seuls les cactus pousseraient.
Dès 1848, le pharmacien de marine, M. Daver, fait venir des plants de nopal de Ténériffe.
En 1849, il obtient 5 300 plants et annonce le succès de ses essais.
La culture du nopal est un échec dans les habitations domaniales.
Le gouverneur, n'est pas favorable à une activité qu'il juge marginale, la culture du nopal est alors abandonnée au profit des autres cultures secondaires dont les débouchés sont plus assurés.
Source LAMECA au bon soin de Monsieur Christian Block de Friberg descendant du Maire du Baillif.
http://www.lameca.org/dossiers/tabac_au_riz/index.htm
Originaire d'Amérique centrale, le nopal ou figuier de Barbarie fut ramené en Méditerranée par les Espagnols. S'adaptant même aux climats les plus arides, il a rapidement prospéré dans tout le bassin méditerranéen, gagnant même l'Asie. Si les Aztèques connaissaient très bien ses bienfaits thérapeutiques, la médecine occidentale moderne redécouvre peu à peu ses nombreuses propriétés, notamment dans le cadre de régimes minceur.
Mes mollets se souviennent encore des fameuses raquettes volantes que l'on ne découvrait que lorsqu'elles étaient farouchement accrochées à nos basques !