Elle sait les douleurs traversières et les indéfinissables fêlures, ces peuples mystères des passés tus.
Elle sait l’aube possible, la rosée des joues, les rendez-vous qui décollent les affres des peurs.
Elle sait que Lui d’Elle, il ne veut séparer aucune écorce de peau.
Elle est lyre de ses matins et muse de ses nuits.
Elle sait tant et silence tout. A quoi bon les mots aux contours des regards…
Seule gestera leur tendresse, lovée à la paume de leurs mains : promesse et don. Essence et source, ils sont éclats du printemps.
Sandra Dulier