Climat : actions et obligations

" Un homme qui serait seul dans l'univers n'aurait aucun droit, mais seulement des obligations. "

Dans l'absolu Simone Weil a raison mais voilà aujourd'hui plus de 7 milliards d'individus, demain plus de 10 milliards.

" Quand les bonnes actions sont en baisse à la bourse de la vie, c'est que les obligations qui nous en sont faites sont dénuées d'intérêt. "

Si Pierre Dac était là, il aurait pu dire cela à propos du réchauffement climatique.

Il y les hommes qui y voient leur intérêt en terme de futurs profits, exemple ceux qui pensent à exploiter des gisements hier inaccessibles. Il y a les hommes qui pensent que çà ne va pas si mal, qu'une marge d'erreur leur permet d'attendre pour en savoir plus avant d'agir.

Souvenez-vous de ce qu'a dit Jean Rostand :

" Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction. "

A coup de conférences sur le réchauffement climatique l'on tente d'inverser la tendance alors que les hommes oublient que ce n'est pas de climat qu'il faut changer, c'est d'âme.

Sur cet écho lancé par Edmund Burke, malheur aux hommes qui font trembler les fondations de la planète :

" La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien. "

Le mal est partout : autant que dans " l'homme de biens ", un coupable, que dans " l'homme qui n'a rien ", un responsable, comme le nouveau né qui vient de naître, car enfanté par l'homme qui multiplie son genre de manière indécente.

Prince Ea " slame " en faveur d'une écologie réparatrice, et le politicien Pierre Corbeil répond :

" Regretter, c'est la face cachée de l'inaction. "

Honte à vous les hommes, car demain, sur le désert de la Terre, il y aura suffisamment de sable pour que vous puissiez vous cacher pas la tête.

Ma réponse au réchauffement climatique sera celle-ci, quelques vers élevés sur le Yin et le Yang :

Reconnaissons que : tout développement, même avec un qualificatif de durable, oppose l'homme et la nature dans une course folle vers le précipice.

Reste à savoir lequel des deux chutera en premier : je parie sur l'homme.