A l'intention des auteurs de commentaires sur ce blog. Longtemps ce travail a été dévolu aux rédacteurs de ce blog. Ils devaient tout faire, la qualité des commentaires, vous l'imaginez n'était guère reluisante.
Il a fallu engager du personnel. Par relation, on a fini par trouver quelqu'un. Heureusement, il ne faisait pas trop de fautes. Notre problème a été sa schizophrénie aiguë. A la fin du mois, on ne savait pas exactement combien établir de fiche de paye. On a fini par trouver un motif légitime pour le licencier : ses commentaires étaient beaucoup plus subtils que les articles du blog, ce qui était inacceptable.
Il est revenu quand même. On lui a proposé un stage de commentateur à la rubrique sport. Dans les négociations, il faut se méfier, c'est un vrai requin. Il réclamait sans cesse des augmentations mais vu qu'on le payait pas, on a tenu bon.
Finalement, il a monté un syndicat. Voilà ce qui vous arrive quand vous essayez de sortir quelqu'un de la merde. Ils sont plusieurs maintenant. Ce qui nous oblige à faire des propositions.
Les commentaires élogieux : ils devront être clairement élogieux. La métaphore sportive est tolérée mais vous devez citez un auteur réputé au moins.
N'écrivez pas :"J'adore votre article. On voit clairement que Victore Hugor a clairement pompé sur vous."
mais : "J'adore votre article. Comme l'a écrit Victore Hugor : "Longtemps, on rampe sur cette terre comme une chenille, dans l'attente du papillon splendide et diaphane que l'on porte en soi. Et puis le temps passe, la nymphose ne vient pas, on reste larve".
Si vous avez une critique à formuler, n'hésitez à faire taire ce sentiment de révolte qui vous étouffe et à ne laisser paraître qu'un enthousiasme modéré mais enthousiaste cependant.
N'écrivez pas : "Comme d'habitude, t'as vraiment foiré la chute"
mais "J'adore votre article. Comme l'a écrit Jonathan Littel :"Longtemps, on rampe sur cette terre comme une chenille, dans l'attente du papillon splendide et diaphane que l'on porte en soi. Et puis le temps passe, la nymphose ne vient pas, on reste larve".
N'écrivez pas comme Chateaubriand : "Espèce de vieux matou puant, quand cesseras-tu donc de t'exposer à l'affront de ces misérables ou au ridicule ?"
mais
"Job 7, 16-21
Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive ?".
Ce sera le code entre nous. L'exégèse est toujours difficile. Vous serez admiré pour votre connaissance des textes. Personne ne seras blessé inutilement. PS : Désolé, la rédaction a un mal fou avec le feuilleton imposé par l'actionnaire majoritaire. Sans parler des pressions politiques. Alors pendant ce temps, j'en profite pour écrire des articles vraiment utiles. photos : aprilbaby, trop bonnes ses photos