Ils nous font rire, pleurer, jubiler… Les mots ont un pouvoir immense. Ils agissent sur nos émotions sans crier gare. Prononcer des mots crus au beau milieu d’une partie de jambes en l’air ne peut être que bénéfique. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela nous permet d’exprimer nos fantasmes les plus profonds, nos désirs les plus enfouis.
De plus, cela renforce la complicité du couple et pimente les ébats. Néanmoins, certaines personnes sont un peu vieux jeu et risquent de se montrer réticentes à cette pratique. Voilà pourquoi il est préférable de bien tâter le terrain avant de se lancer.
Choisir le bon partenaire
C’est la première étape, et la plus importante. Car si on susurre des mots cochons à un homme ultra tendre et romantique, qui aime faire l’amour en missionnaire, au milieu de pétales de roses, autant dire qu’on est sacrément mal barré.
Apprendre à connaître son partenaire sexuel est primordial avant d’aller plus loin. Posons-lui des questions : quels sont ses fantasmes les plus fous ? Est-ce qu’il aimerait qu’on se lâche davantage au lit ? Qu’est-ce que ça lui ferait si on parlait de façon plus crue ?
En fonction de sa réaction, on aura notre réponse : dire des mots crus ou les garder pour soi et les penser très très fort pendant l’acte.
Définir des limites
Si on connaît bien son partenaire, et qu’il n’est pas contre cette idée, on peut se permettre à peu près tout. Cependant, il est bon d’instaurer certaines limites. On peut rester dans le soft avec des mots cochons classiques qui ne feront de mal à personne.
On fait gaffe à ne pas offenser son partenaire dans le feu de l’action en disant des choses comme « mon ex en avait une plus grosse, je la sentais plus ». Il va se barrer en courant, et il aura raison. Alors, de l’honnêteté et du lâcher-prise oui, du grand n’importe quoi, non.
Ainsi, les superlatifs font souvent plaisir à un homme : « j’aime ta grosse **** », c’est l’assurance de le pousser à vous aimer encore plus vite et encore plus fort. Alors, ne vous privez pas !
Oser dire quand ça va trop loin
Autant certaines expressions nous font complètement grimper aux rideaux, autant d’autres sont vraiment abusées et nous font redescendre en un rien de temps. Car la vulgarité a des limites.
Donc si, depuis qu’on l’a autorisé à nous parler grossièrement au lit, il se met à nous traiter comme une « chienne », « salope », au sens propre, et que cela nous refroidit au lieu de nous faire bouillir, on lui dit. De quoi le calmer vite fait, bien fait… Non mais !