La sous-nutrition touche 1 enfant sur 10 dans le monde et est responsable de 3 millions de décès par an. Malgré l’ampleur du problème, les conséquences humaines de la sous-nutrition ne suffisent malheureusement pas à convaincre d’investir dans la lutte contre ce fléau. Face à de fortes contraintes budgétaires, les bailleurs de l’aide publique au développement cherchent à maximiser l’impact de chaque euro investi. De nombreux économistes et scientifiques ont mis en évidence l’effet négatif de la sous-nutrition sur le développement et démontré la rentabilité des investissements pour la nutrition. Certains bailleurs ont ouvert la voie en faisant de la nutrition une priorité. Ils doivent être désormais rejoints par l’ensemble des États qui fournissent l’aide internationale.
Undernutrition affects 1 out of 10 children in the world and is the cause of 3 million deaths each year. Despite the sheer scale of the issue, human consequences are unfortunately not sufficient to convince to invest in the fight against this scourge. Due to heavy budgetary constraints, Official Development Assistance (ODA) donors seek to optimize every euro invested. Many economists and scientists have brought to light that undernutrition has an overall negative impact on development. They also demonstrated that investing in nutrition is profitable. Some donors have opened the way by making nutrition a priority. From this point forward, countries providing international aid should follow their lead.