Ce matin, avant de quitter Tours et d'enfourcher à nouveau ma monture à deux roues, je bénéficie d'une visite guidée du centre ville. Une visite particulière puisqu'elle est menée par une "greeter". Quesaco? Les greeters sont des bénévoles qui souhaitent faire découvrir les beautés de leur ville en se proposant de guider des personnes de passage pour des balades culturelles et interactives. Le principe, basé sur l'échange et le partage (" j'aime ma ville et je veux la faire découvrir ") est une des illustrations de l'économie de partage qui se développe, et c'est heureux. Les greeter, m'assurera ma pilote de la matinée, ne faisant pas concurrence aux guides: micro-groupes, et pas de revendications autres que d'offrir une balade intelligente à travers l'espace urbain qu'ils connaissent bien.
En tous cas, ma balade dans les rues de Tours, ainsi piloté par Margot, sera pleine de belle découvertes. Certes, la ville à subi de nombreux dégâts à la fin de la dernière guerre, mais la reconstruction fut loin d'être catastrophique, créant par exemple une belle perspective, aujourd'hui mise en valeur par la ligne de tramway, sur l'axe majeur de la rue Nationale. Par ailleurs, malgré les bombardements, on compte encore de nombreuses maisons médiévales à colombages, un château renaissance, la cathédrale gothique et bien d'autres monuments historiques admirables. J'aime notamment beaucoup la tour de l'horloge et la tour Saint Martin, vestiges d'un ancien abbaye.
Pour en savoir plus sur les greeters:
www.greeters.fr/
Pour préparer son séjour à Tours:
www.tours-tourisme.fr/
Se promener ainsi bien dirigé, Margot est étudiante en histoire de l'art et connaît tout cela sur le bout des ongles, est très appréciable, surtout par ce matin de ciel bleu.
La ville de Tours, que je connaissais uniquement pour y faire de brèves escales entre deux trains, m'a fait très bonne impression.
En sortir à vélo, je reprends donc après cette belle promenade mon destrier de métal sur cette vélo-route du Saint-Jacques, est à peine plus compliqué que d'y rentrer. Je rejoins vite les bords du Cher et un parc me permet de sortir de la ville sans encombre.
Certes, les quelques kilomètres de faubourgs qui suivront sont un peu plus compliqués en terme d'orientation car le balisage n'est plus présent sur une portion d'une dizaine de kilomètres, mais rien de grave.
Je le retrouve à hauteur de la localité suivante, , où je m'offre une petite pause déjeuner. Sandwich sur la place de l'église, où malheureusement les bancs ne sont pas à l'ombre. Il fait vraiment très chaud et curieusement je vais beaucoup moins bien supporter le soleil et la chaleur sur cette dernière journée de pédalage. Au point de moins apprécier la fin de mon parcours, où je retrouve de grands espaces cultivés sur un vaste plateau, rappelant la Beauce traversée deux jours avant. Je souffre un peu.
Les villages s'enchaînent, tout est très calme dans la campagne en ce lundi de canicule. Sainte-Maure sur Touraine se profile à l'horizon.
Après une courte visite de la ville (je ne vois malheureusement aucune chèvre -c'est la patrie du fromage
- elles doivent être à l'ombre de l'étable) , et je dois bien l'avouer surtout une pause à l'ombre d'une terrasse de café où un demi-peche est plus que le bienvenu, je reprends la route jusqu'à Châtellerault.
La fatigue, que je n'avais guère ressenti durant tout ce mois passé à pédaler, est cette fois sensible. Fait trop chaud! Les pauses sont de plus en plus nombreuses, et même si je peux encore apprécier les calmes bords de la Vienne que j'ai rejoint pour cette fin de parcours, j'ai vraiment plus de mal.
Plus d'informations sur Sainte-Maure de Touraine:
www.sainte-maure-de-touraine.fr/
Mon parcours du jour, et ma belle escapade sur cette vélo-route du Saint-Jacques, s'achèvent à Châtellerault. Je mets mon vélo dans le train pour rejoindre Poitiers, un peu paresseux sur le coup, afin de récupérer quelques jours chez mes bons parents avant de nouvelles aventures !Préparez sa randonnée à vélo en région Centre:www.marandoavelo.fr