Arrête petit casse-cou ! Imprudent ! Tu prends des risques énormes sans même t'en rendre compte. Tu seras content quand je viendrais ramasser les morceaux en bas de l'à pic. Non je ne suis pas une froussarde, une mère poule. Je suis simplement consciente du danger. Ça suffit, descends de ce mur, sale gamin !
- Et maintenant tu te jettes à mon cou, tu m'embrasses et me cajoles pour m'endormir et recommencer dès que j'aurai le dos tourné.
- Si je te laisse la bride sur le cou, n'en faire qu'à ta guise, tu vas me revenir sur un brancard.
- Ne joue pas à l'innocente victime qui tend le cou pour d'offrir à la punition! Ça ne prend pas !
- Comment ? Tu es dans la merde jusqu'au cou ? Tu as des problèmes dont tu ne peux pas te sortir ?
- Non, ne prends pas tes jambes à ton cou. Voyons, je ne te parle pas de contorsionnisme. Tu es très souple je te l’accorde. Mais de là à noue tes petites gambettes comme une écharpe ! Et tu es un peu jeune pour pratiquer le Kamasutra.
- Tu n’as plus de solution, tu ne peux plus agir ! Dans cette situation, tu es pieds et poings liés. Pire : tu as l’impression d’avoir la corde au cou. Tout comme un lasso, le nœud coulant se resserre au moindre geste et risque de t’étrangler. Se marier étant paraît-il se faire passer la corde au cou, il est peut-être nécessaire de bien réfléchir avant de passer à l’acte ! Finie l’indépendance... Mais tu as le temps d'y penser.