BIOGRAPHIE
Teresa Acevedo est danseuse, chorégraphe et performeuse. Sa démarche personnelle est une recherche sur les différents rapports entre le corps, le temps, l’espace et le texte.
Elle s’est formée au Centre Chorégraphique de Charleroi Danses à Bruxelles, au CDC de Toulouse, au CCN de Montpellier/exerce, à la Fondation Royaumont/Transforme, et au Centre National de la Danse de Paris où elle obtient son DE en Danse Contemporaine.
Depuis 2005, elle se concentre sur son propre travail de création, surtout des pièces en solo comme « GERTI », « A posteriori »,« L’oeil dénudé », « BARDO », soutenues par différents espaces et centres d’art entre l’Espagne, la France, l’Allemagne et le Portugal, au même temps qu’elle collabore avec différents artistes en tant que performeuse et interprète.
En 2013, elle intègre l’équipe de Razerka BenSadia-Lavant sur « Les amours vulnérables de Desdémone et Othello », production du Théâtre de Nîmes et Théâtre des Amandiers-Nanterre,en tant que chorégraphe,danseuse et comédienne.
Actuellement, elle mène un nouveau projet de création « L’art vivant doit mourir ou disparaître", et participe aussi au projet des lectures performatives de Alexandra Fournier "Machines Désirantes",de la Cie. Point de Contact à Paris.
L’INFO INSOLITE
Aime transformer ses pantalons en chapeau...
PROJETS DÉVELOPPÉS À MAINS D’ŒUVRES
• L’art vivant doit mourir ou disparaître est un projet de solo sous forme de triptyque né d’une nécessité extrêmement forte d’ouvrir un champ de réflexion et d’échange autour de la question de la survie de l’art vivant, de l’art du spectacle, dans notre société actuelle.
Ce projet propose de remonter dans le temps, de rendre compte de la nécessité de l’art vivant et de son histoire : s’il doit mourir, le faire renaître, s’il doit disparaître le faire réapparaître, quoiqu’il en soit lui rendre hommage.
Les notions de résistance et de désir-envie sont les points de départ de ce projet de recherche et de composition chorégraphique :
. la résistance comme force essentielle pour la survie, pour ne pas s’abandoner à la mort, pour en réussir un rêve, pour ne pas se laisser déborder par la difficulté, pour s’en sortir... cette énergie primaire chez l’être humain qui nous amène tous, à un moment ou un autre, à devenir nos propres héros et héroines
. le désir-envie comme force motrice qui apparait en résonnance ou en tant que conséquence de la résistance ; il s’agit de faire entendre ce désir de survie profondement liée à l’acte créatif : chaque geste et chaque mot qu’on met sur scène est condamné à “mourir” une fois que la représentation est finie, mais le désir de communication et d’expression qui l’a fait naître, le moteur de la création, celui-là est immortel.
Pour élaborer ce solo/triptyque, Teresa Acevedo s’est lancée à la recherche de différents collaborateurs, des artistes réliés à la danse et au théâtre qui sont sensibles à cette question de mort ou de disparition de l’art vivant, et chez qui on peut trouver une forme de résistance dans leurs démarches. Ce sont des artistes qui se questionnent leur droit d’exister et de s’exprimer, leur envie de continuer dans une vie de création malgré toutes les difficultés qu’on y rencontre. Ces collaborateurs sont les témoins actifs de chaque étape de travail, et leur regard et savoir faire sont
essentiels dans le développement du projet.
Teresa Acevedo est accueillie à Mains d’Œuvres en résidence de recherche en juillet 2015.