Si l’étoile devint l’étoile
dans le fracas dans l’ombre
du commencement
Dis-moi le sel son acidité
son érosion et l’implosion es rocs
là où se trame la vie
là où se trame la mort
sur la durée ses labours
son écorce
Dis-moi le redoublement des racines
la femme qui s’avance sans amarres
et sans peur debout dans la distance
celle qui écrit au revers des courants
celle qui pense sous la cognée
à l’arbre qui perdure
aux forteresses aux clôtures
pour mieux les cisailler
d’un poème tranchant
comme l’or au soir des certitudes
quand l’âme se délivre
de sa robe charnelle
et que liens se délient
comme fleurs sous l’orage
Jeanine Baude