Tous les mercredis de l'été, TF1 a opté pour une programmation 100% super-héros mettant à l'honneur deux personnages issus de l'escarcelle DC Comics. Avant de retrouver à la rentrée retraçantla jeunesse de Bruce Wayne, Arrow et Flash prennent le pouvoir. Notre avis :
Arrow , l'homme au masque de vert
Synopsis : Alors que le bateau de son père est pris dans une tempête, tuant tous ses passagers, Oliver Queen ( Stephen Amell), fils de la richissime famille de Starling City, échoue sur une île hostile. Isolé pendant 5 ans sur celle-ci, il apprend les techniques de combats et à manier l'arc. Il va devenir le justicier Arrow. Son but : revenir dans sa ville natale pour se débarrasser des malfrats qui la gangrène.
La saison 2 annonce un tournant dans l'univers de la série. Oubliez la quête du protagoniste autour des secrets de famille, la lutte du héro se fait désormais contre des méchants d'une envergure plus imposante. Oliver Queen parfait son rôle de super héros en perfectionnant sa couverture, entouré de ses deux acolytes : Felicity ( Emily Bett Rickards) et John ( David Ramsey). Le coeur de l'archer va pourtant flancher face à la procureur, Dinah ( Katie Cassidy), qui s'y mise en tête de le pourchasser.
On garde en saison 2 tout l'attrait de la première saison. On évolue dans une intrigue simple, qui n'en oublie pas d'être néanmoins intéressante. Il y a beaucoup d'efficacité dans l'écriture du scénario qui peut se suivre sans besoin de faire un arbre généalogique (n'est-ce pas Game of thrones...). Le visuel très sombre rappelle constamment l'époque Batman de Tim Burton.
On sent également les scénaristes dans une écriture moins feuilletonnnante. Chaque épisode laisse apparaitre un nouvel enjeu. De plus, on conserve la construction sur 2 lignes temps différentes. Dans Arrow, le présent est confronté au passé, lorsque Oliver était encore isolé sur l'île et qu'il apprenait ses techniques de combat. On se rendra compte qu'il n'aura pas passé que de simples vacances et que l'endroit est stratégique... Enfin, loin de n'être qu'un détail, la gente féminine appréciera les séances d'abdos répétitives du justicier, à l'instar de Felicity qui indique avoir installé une barre de traction en face d'elle pour voir davantage le le beau gosse faire du sport... La promesse sera t'elle tenue ?
Flash, trois souvenirs de ma jeunesse
A côté de Arrow, TF1 fait un pont en proposant en deuxième partie de soirée la diffusion de la saison 1 de Flash.
Synopsis : La série suit l'histoire deBarry Allen ( Grant Gustin). Dans sa jeunesse, ce dernier assiste au meurtre de sa mère et à l'arrestation de son père, soupçonné du crime. Accueilli par le chef de la police de la ville, il devient expert scientifique. Un jour, il est frappé pour un orage radioactif qui lui donne le pouvoir de courir à la vitesse de la lumière. Il va se servir de celui-ci au service de la justice. Il a également comme ultime objectif de libérer son père de prison qu'il sait innocent.
Comme dans toutes séries, les premiers épisodes sont consacrés à la mise en place de l'univers, pas si éloigné d' Arrow. D'ailleurs, ce dernier personnage apparait dans le pilote pour donner quelques conseils à la jeune recrue DC Comics. Le rythme de ces épisodes est très vivant. On se sent connecté à la série dès le pilote.
<
p style= "text-align: justify; "> Flash apparait de prime à bord plus enfantin qu' Arrow. On assiste en effet davantage à l'éclosion d'un jeune adulte, toujours en proie à ses tourments d'adolescent. La thématique parentale est d'ailleurs omniprésente dans ce début d'intrigue. La magie fonctionne et les prouesses visuels sont attractives, si bien qu'elle ringardise la série Flash de 1990. L'acteur Grant Gustin, tout droit sorti de la série , a cette fraicheur lui permettant d'incarner un Flash d'un nouveau genre, revitalisé et énergique. Tout cela est très prometteur. On attend la suite.
En savoir plus :