1304. La France est déchirée par le conflit entre Philippe le Bel, roi qui souhaite s'affranchir de la tutelle de l'Église toute-puissante, et le pape Benoît XI, qui va mourir soudainement, empoisonné. C'est dans ce contexte tumultueux qu'Agnès, jeune veuve au caractère vif, va voir son destin basculer... Pourquoi Eudes de Larnay, comte à la stupidité perverse, fait-il traîner Agnès, sa demi-sœur, devant les tribunaux de l'Inquisition, l'accusant de complicité avec les hérétiques et de possession démoniaque ? Parce qu'elle s'est refusée à lui, ou pour lui voler une terre aride dont lui seul connaît la richesse ? D'où viennent ces missives, qui portent le sceau papal, reçues à l'abbaye de femmes des Clairets et qui évoquent le " sang divin " ? Que découvre le petit Clément, protégé d'Agnès, dans les lourds volumes de la bibliothèque de l'abbaye ? Pourquoi ces cadavres retrouvés çà et là, carbonisés sans pourtant qu'aucune trace de feu ne les entoure, ou lacérés par une mystérieuse bête ? Que cherche ce Nicolas Florin, le Grand Inquisiteur, dont les excès de cruauté font frémir ?
Je dirai que cette lecture a été plutôt mitigée car d'un côté j'ai adoré le récit avec Agnès de Souarcy où je tremblais de savoir ce qui lui arriverait et, de l'autre, toutes les intrigues concernant l'Inquisition sont très difficiles à comprendre. J'ai pourtant tenté de saisir et, heureusement, il y a une brève annexe historique pour expliquer la vie et la fonction des personnages les plus importants et un glossaire pour déchiffrer l'heure, etc.
J'ai lu ce livre en deux jours, un tome se lit donc très rapidement, mais j'étais tellement prise dans ma lecture et les chapitres étant tellement courts que je ne comprenais jamais les chapitres où il est question de l'Inquisition.
L'intrigue avec Agnès est la plus passionnante, on la sent malheureuse et à la fois il pourrait lui arriver de bons événements. J'ai été surprise lorsque j'ai su pour Clément mais... je n'en dis pas plus.
L'écriture me plaît assez. J'ai trouvé ici un genre que je ne lis jamais d'habitude : le roman policier. Allié avec un récit sur le Moyen Âge, cette lecture sort vraiment du lot habituel et de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ce n'est pas un coup de coeur, loin de là, mais je tiens quand même à lire la suite car j'ai commencé, donc je finis. Le mystère reste entier et je désire savoir ce qu'il va advenir d'Agnès de Souarcy...
1304. Accusée de commerce démoniaque, Agnès de Souarcy est traînée devant les tribunaux de l'Inquisition. Nicolas Florin, le grand inquisiteur, veut la voir sangloter, supplier, d'autant que la mystérieuse silhouette qui lui a rendu visite exige la mort de Mme de Souarcy. Pourtant la pire des surprises, pour Agnès, va venir de Mathilde, sa propre fille... Cependant, à l'abbaye des Clairets, des moniales meurent les unes après les autres, empoisonnées. La coupable est parmi elles... Pour Eleusie de Beaufort, la mère abbesse, une seule certitude : c'est aux manuscrits de la bibliothèque secrète de l'abbaye, dont elle seule connaît l'accès, que le meurtrier veut parvenir...
J'ai lu ce second tome en une journée (pour un roman ça m'arrive rarement), ce qui témoigne de la grosseur des caractères mais aussi de mon envie d'avancer avec tous ses mystères... De nombreux points m'étaient restés étrangers dans le premier opus mais là ça allait mieux, je comprenais mieux et suivait davantage les différentes intrigues. C'est cela qui est plaisant d'ailleurs : avoir plusieurs intrigues à la fois et voir que certains mystères se résolvent avec d'autres intrigues. Celle de l'abbaye m'intéressait tout particulièrement... Je n'adore pas cette saga mais j'ai envie d'aller jusqu'au bout, cela change de mes lectures habituelles. Le côté roman policier me divertit et le côté roman moyenâgeux m'en apprend beaucoup grâce au glossaire, ce que je trouve génial !
1304. La France est déchirée par les luttes de pouvoir opposant le roi Philippe le Bel, lEglise et le très puissant Ordre des Templiers. La belle Agnès de Souarcy, jeune veuve au caractère bien trempé, va voir son destin basculer sans comprendre à quel point il est lié à ceux du royaume et de la chrétienté... Dans ce troisième et dernier volume de La Dame sans terre, Andrea H. Japp nous donne enfin les clés des multiples intrigues nouées dans les deux précédents tomes ... Qui est véritablement le jeune Clément ? Qui a commandé les meurtres de l'abbaye de femmes des Clairets ? L'enquête remonte désormais jusqu'à Rome et au proche entourage du souverain pointife empoisonné... Quant à l'histoire d'amour entre Agnès et Artus, comte d'Authon, elle va connaître, elle aussi, une fin inattendue... "Andea H.Japp, la grande dame du polar, a construit une intrigue savante.[...] Le lecteur est captivé par la qualité des personnages et la description talentueuse de la vie quotidienne dans les diverses sphères de la société féodale. On se passionne pour le sort de la dame de Souarcy." Le Figaro littéraire
Ce tome était censé être le dernier et heureusement que non car la fin est très décevante, elle ne dévoile rien et l'épilogue est trop bref. Je suis contente qu'il me reste encore un tome à lire. J'adore lorsque l'histoire parle de l'abbaye des Clairets, je me suis habituée à ces lieux et j'aime en apprendre plus sur le quotidien d'une abbaye, c'est assez intéressant. Je ne saisis pas tout de l'intrigue et à la fois je me laisse facilement porter par l'écriture et par l'histoire. Ce fût une bonne lecture, où j'ai envie de toujours en savoir plus sur les nombreux mystères. Je n'ai pas l'habitude de lire des polars mais avec cette lecture je ne suis pas déçue, les mystères qui se révèlent étant très surprenants.
1306. Agnès de Souarcy a épousé le comte Arthus d?Authon et a donné le jour à un fils. Mais depuis deux ans que la jeune Clémence a disparu, elle ne pense qu?à la retrouver? Et ses tourments ne sont pas achevés. Le camerlingue Honorius Benedetti et Aude de Neyrat poursuivent leur complot pour mettre un terme à la lignée d?Agnès. Et, si elle a pu échapper aux griffes de l?Inquisition, c?est désormais Arthus, son époux, qui tombe entre les mains de ses bourreaux? Les trois volumes de La Dame sans terre ne résolvaient pas toutes les énigmes de cette formidable histoire qui a tant captivé les lecteurs d?Andrea H. Japp. Le Combat des ombres renoue avec tous ses personnages et nous éclaire sur leur destinée.
Ce tome clos la série. C'est rare que je lise une série tout entière en un été mais je l'ai fait avec celle-ci et au moins, je suis fixée. Je suis très déçue par la fin, la scène sur laquelle s'achève la série est loin d'être captivante. Ce dernier tome m'a donc par moments fort déçue. Je n'ai pas saisie l'intérêt de tous pour Agnès, je trouve que les raisons sont minces et mal expliquées. Il y a beaucoup de mysticisme mais je ne vois pas où ça mène. En fait, ce dernier tome ne répond pas à mes attentes. Il faut savoir que je me suis accrochée dès le premier tome parce que ce n'est pas du tout mon univers de lecture, mais quand même, tout n'est pas clair. J'ai trouvé le destin d'Aude de Neyrat et d'Honorius Benedetti bien fades... Le style aussi est décevant car le langage n'est certainement pas celui qui était parlé au Moyen Âge. J'aime bien que ce soit le plus fidèle possible à la réalité...
=> Une série entre Moyen Âge, policier et mysticisme et avec laquelle il faudra peut-être vous accrochez si vous décidiez d'en tenter la lecture...Genre : Romans policiers historiques
Pages : 362 / 312 / 372 / 340