De temps en temps l’avenir se souvient de nous
si loin soit-il,
souvent nous recevons un vague message
écrit à toute allure
car il part sans cesse
encore plus loin.
Que faire avec ça ?
Des écrits que personne ne lit.
Personne parmi nous ne sait lire
ce que l’avenir écrit.
Si ce n’est quelques rares
et savantes espérances.
On peut toujours courir.
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Kiki Dimoula (née à Athènes, Grèce en 1931) – Mon dernier corps (1981) – Traduit du grec par Michel Volkovitch