Ce développement est issu de l’observation de la dégradation des protéines et les enzymes musculaires chez le porc. Certaines des protéines comme la tropomyosine et l’actinine ne commencent à se dégrader qu’après 240 heures et la plupart des protéines musculaires subissent des changements détectables à un certain point dans le temps. Ainsi, les produits de leur dégradation apparaissent au bout d’un délai précis après la mort. En » reconstituant » le moment de leur apparition, les chercheurs ont pu calculer le temps écoulé depuis la mort.
Ensuite, les chercheurs ont commencé à travailler sur des échantillons humains et ont obtenu de premiers résultats prometteurs en détectant des changements similaires et les mêmes produits de dégradation dans le tissu musculaire de l’homme.
L’utilisation du tissu musculaire, une nouvelle approche possible pour ces analyses post-mortem, et qui présente plusieurs avantages:
· le tissu musculaire est le tissu le plus abondant du corps humain et peut donc être échantillonné facilement ;
· les protéines présentes dans le tissu musculaire sont bien connues ;
· la méthode d’analyse est simple et apporte des résultats dans la journée.
Source: Communiqué Meeting Society for Experimental Biology 2015 The clock is ticking: New method reveals exact time of death after 10 days (Visuel Fotolia)