Quitter la zone Euro n'est pas une option. La voix du Premier Ministre Alexis Tsipras, qui stipulait que votait "non" était voter contre l'austérité presqu'éternelle et lui donnerait à lui et à son pays une meilleure position pour négocier une entente avec les créditeurs s'est fait entendre.
Maintenant la question à un milliard 'Euro (l'état sous-estimé de la dette Grecque) est: Que se passera-t-il maintenant?
38,7% ont dit oui à cette solution.
Écrasant message.
On parle d'une victoire de la démocratie sur le terrorisme économique.
L'espoir s'est fait sentir quand le ministre des finance français a dit que la Grèce ne pouvait tout simplement plus continuer à étouffer son peuple comme il le faisait. On a senti que d'autres peuples comprenait la souffrance Grecque actuelle.
La Zone Euro, ce sont 18 pays de l'Union Européenne qui ont choisi de renoncer à la gestion de leur politique monétaire pour confier cette dernière à la Banque Centrale Européenne, qui coordonne les politiques économiques d'une monnaie unique: l'Euro.
9 autres pays sont membres de l'Union Européenne, mais ont choisi de conserver le contrôle de leur monnaie: la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suède.
Certains de ses pays, ne rencontrent pas encore les critères de viabilité économique pour rejoindre les rangs de la Zone Euro.
Ce que la Pologne dit est : "la Grèce ne rencontre plus les critères, sortez-les des rangs!"
La Grèce n'a jamais rencontré les critères. Les chiffres étaient traffiqués. On vivait à crédit depuis des décennies.
Célébrations, défiance et fatalisme jonchaient les rues d'Athènes hier et pendant la nuit.
La Grèce s'était sentie terrorisée par les créditeurs, elle a senti depuis hier qu'elle a repris un peu de sa dignité et de sa fierté.
Par un gros 61,3% .
Reste à voir si la souffrance Grecque sera encore plus grande.
On discutera de la suite des choses vis-à-vis la Grèce chez les 18 autres pays de la Zone Euro demain.