Synopsis:Après la mort de son frère, le shérif Wydell ne rêve que de vengeance. Il est prêt à tout contre la terrifiante famille Firefly, et il n'hésitera pas à outrepasser la loi.Barricadés dans leur maison, les Firefly, eux, sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga.Entre les deux camps, la guerre est ouverte, et elle va s'étendre...
On retrouve avec grand plaisir la famille Firefly et son trio gagnant ou plutôt sanglant ! L’histoire commence quelque temps après la fin du premier opus(la maison des 1000 morts). La fameuse maison des horreurs est prise d’assaut par le shérif Wydell (incarné par l’excellent Willial Forsythe) et ses adjoints.Réussissant à mettre la main sur la mère de famille, Baby et Otis (interprétés par Sheri Moon Zombie et Bill Moseley ) prennent la poudre d’escampette difficilement.Rejoint par le Capitaine Spaulding (Sid Haig),s'ensuit alors une cavale de psychopathes pour le moins saignante et délirante déjà responsables du massacre d'un bon nombre de victimes innocentes.Cette chasse à l’homme va vite se révéler être cruelle, dérangeante, vicieuse, ultra violente… pour ceux qui se retrouvent (malheureusement) sur le chemin du trio. Bref du grand art !
L’action se déroule dans la chaleur écrasante d'un désert hostile, rappellant l'atmosphères de films tels que Une Nuit en Enfer avec Quentin Tarantino et Georges Clooney ou encore le sublissime Tueurs Nés avec Woody Harrelson et Juliette Lewis. Certes, l’issue de cette chasse à l’homme est connue par avance comme dans beaucoup de films du même genre. La seule question est de savoir comment. Et sur ce point, Rob Zombie nous a bien gâtés. Des êtres aussi violents qui prennent la fuite se sachant ciblés,ça ne laisse rien présager de bon. Les scènes de violence se succèdent et nous mettent de plus en plus mal à l’aise en laissant sur la bas côté tout sentiments.Le scénario est toujours aussi trash, alterne second degré et humour noir .
" Lubricité et violence"
Mais le plus marquant reste le côté artistique de Zombie. Sa façon de générer chez le spectateur un sentiment très ambigu à l’égard des meurtriers. Il inspire à la fois un sentiment de dégoût et de haine puis l’instant d’après on est saisi d’un sentiment de pitié voir de compassion quand le côté humain reprend le dessus .Pour conclure, ce film, à la bande originale toujours aussi soignée, est un bijou de l’horreur, violent et cruel à souhait que je recommande. Mais attention ! A ne pas mettre entre toutes les mains !
The devil's rejects (VF) - Bande Annonce
MISS PINK.
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