Le Washington Post se réjouit de la nouvelle.
“A nouveau fébrile, l’industrie musicale se tourne une seconde fois vers Apple pour la sauver”, titre le journal républicain.
En 2003, avec iTunes, la marque à la pomme avait gagné l’attention de l’industrie musicale en proposant aux utilisateurs l’achat de chansons au format numérique, rémunérant les artistes avec des royalties.
Le Washington Post pointe la volonté d’Apple d’aller “à l’encontre de la vague des sites de streaming qui (...) se rémunèrent notamment en imposant de temps à autres aux utilisateurs d’écouter des publicités”.
Il condamne ces pratiques, estimant que “les tendances actuelles plongent l’industrie musicale dans un profond malaise, et cette dernière devrait revoir complètement son modèle économique si ses revenus provenaient de la publicité plutôt que de la vente de morceaux”.
Mais le mensuel américain Wired, spécialisé dans la technologie, observe le petit nouveau du streaming musical d’un œil plus sceptique.
“Pour le moment, c’est dur de savoir quoi penser d’Apple Music. D’un côté, c’est un énorme projet, tentaculaire et ambitieux. Mais de l’autre, il n’y a rien de particulièrement remarquable dans Apple Music. C’est comme une vieille idée enveloppée dans un bel emballage”. Wired pointe également la complexité de navigation.
Le résultat ? Une panoplie de fonctionnalités bien loin de l’idéal simple, soigné, auquel nous avait habitué le défunt fondateur d’Apple. Certains utilisateurs se plaignent du dédale de menus lors de la navigation...