Cette nouvelle étude du Cornell Food & Brand Lab nous propose une association sympathique entre un profil alimentaire de gourmet ou d’aventurier de la gastronomie ( » foodie « ) et, finalement, en dépit d’une idée reçue de propension à la gourmandise ou à l’excès, un poids corporel réduit et des résultats de santé plutôt positifs. Ces conclusions, présentées dans la revue Obesity, ne sont finalement pas surprenante. Manger bien –de bons produits- et varié fait partie des principaux facteurs d’un mode de vie sain.
Il s’agit ici d’un sondage mené auprès de 502 femmes américaines. L’analyse montre que les participants qui » goûtent » à la plus grande variété d’aliments » rares » sont aussi des mangeurs sains, plus soucieux de la qualité de leur alimentation, mais aussi plus actifs physiquement, que les mangeurs » ordinaires « . De plus, ces » foodies » sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des amis à dîner et, partager son repas est aussi bien reconnu comme un facteur réducteur du risque de surpoids.
Un résultat intéressant à plusieurs titres :
· Aimer bien manger n’est pas un facteur d’obésité, au contraire,
· Au-delà, promouvoir des aliments moins connus ou des recettes originales peut contribuer au maintien voire la perte de poids sans se sentir limité par un régime strict. Ainsi, le sentiment de découverte ou le plaisir gustatif peut venir apporter une autre récompense que l’abondance ou le gras-salé-sucré. En pratique, au lieu de se préparer la même salade tous les jours, ajouter un ingrédient » secret » peut permettre de retrouver le plaisir alimentaire.
Source: Obesity 1 JUL 2015 doi: 10.1002/oby.21154 Food neophiles: Profiling the adventurous eater
Accéder aux dossiers
Obésité de l’enfant (1/6)
Troubles du comportement alimentaire