Dans les Dernières Nouvelles Scientifiques d’aujourd’hui , vont venir se glisser celles de la canicule …..Il ne faut pas d’abord s' imaginer que nous soyons les seuls européens à en souffrir. Qu'il s'agisse de Madrid, avec 45°, de Rome sous 39°, une grande partie du continent européen est touchée par la canicule exceptionnelle de ce début de l'été. En Autriche, les autorités arrosent les autoroutes pour protéger le bitume. En Suisse, où les températures pourront monter jusqu’à 39 °C , Genève a déclenché l’alerte canicule mardi. La Belgique et l’Angleterre sont également affectées….. Et il n y a rien de tel que le développement d’un tel phénomène pour que les populations se sentent alors devenir questionneuses sur la réalité des futurs problèmes d’un réchauffement climatique peut- être inexorable ….
Ah ! Vous faites partie des climato- sceptiques et vous en doutez ???Eh bien rappelez-vous les données précises du « confort climatique » d’un humain européen normal ,en situation d’activité de bureau ou de chantier fermé : températures de jour entre 21 et 25° C…..températures de nuit entre 15 et 19 ° …
Je ne veux pas aborder le problème scientifique assurément très complexe de la cinétique d’accroissement des canicules dans les années à venir …… Je ne suis pas sur qu’ il existe , pour une région donnée , voire un continent , une relation linéaire entre le nombre de jours caniculaires par an et l’accroissement moyen de température annuelle…..Mais fréquentant journellement le site de JEAN MARC JANCOVICI sur FACEBOOK (MANICORE) , je ne crois pas que nous soyons sagement posés sur les rails d’un dépassement mondial de 2 °C seulement d’ici 2100 …peut-être 3 ou 4° plutôt ..De toutes façons, mes 84 ans ne me laisseront pas la possibilité de vérifier mon pessimisme !!!
Il se trouve que j’ai repéré aujourd’hui sur son site la réflexion suivante ( copier- coller) : « Une idée à suivre ... pourquoi ne pas utiliser l’énergie solaire pour lutter contre la canicule pendant les épisodes de chaleur ?"Le principe est relativement simple : de l’eau est chauffée par l’intermédiaire de grands miroirs de trois mètres de long qui captent l’énergie solaire. ……. il est possible aussi bien de produire de l’air frais que du chauffage, mais aussi de l’eau chaude ou même des systèmes de réfrigération."
« …En France, les bâtiments consomment 40 % de l’énergie finale et sont responsables de 23 % des émissions de gaz à effet de serre, rappelait en 2013 un rapport du ministère de l’Ecologie sur la rénovation énergétique des bâtiments. Or la plupart des climatiseurs utilisent des fluides dits frigorigènes constitués d’hydrofluorocarbones (HFC), qui font partie des six principaux gaz à effet de serre. « Si rien n’est fait », ces substances pourraient « représenter en 2050 jusqu’à 20 % de nos émissions mondiales » de gaz à effet de serre, avait même estimé Ségolène Royal en novembre dernier. « Le problème numéro un des climatiseurs, c’est la consommation d’énergie, qui est énorme, et le problème numéro deux, c’est la présence de produits réfrigérants », résumé l’ingénieur Claude Aubert, co-auteur de Fraîcheur sans clim : le guide des alternatives écologiques. »
« Alors pourquoi ne pas utiliser l’énergie solaire pour lutter contre la canicule pendant les épisodes de chaleur ? « On a besoin de climatiser quand il fait chaud, et donc, quand on dispose d’énergie solaire », résume Marie Nghiem, ingénieure et cofondatrice de la société Hélioclim, dans les Alpes-Maritimes. Avec une poignée d’ingénieurs issus de l’industrie aérospatiale, elle développe en 2011 un système réversible de climatisation-chauffage solaire. Le principe est relativement simple : de l’eau est chauffée par l’intermédiaire de grands miroirs de trois mètres de long qui captent l’énergie solaire. Puis « simultanément, comme dans un frigo, on produit du chaud et du froid », résume Marie Nghiem. Autrement dit il est possible aussi bien de produire de l’air frais que du chauffage, mais aussi de l’eau chaude ou même des systèmes de réfrigération.
Cette technologie associe des capteurs solaires spécifiques et une machine à absorption, qui fonctionne avec un mélange eau-ammoniac. Elle ne produit pas de déchets car le liquide reste en circuit scellé, et ne rejette aucun gaz à effet de serre. « Comme l’énergie solaire est intermittente, on a un système de stockage qui permet, selon la taille de l’installation, de faire l’alternance jour-nuit voire de tenir sur quelques jours. Puis si la durée se prolonge, on peut alimenter la machine avec une autre énergie thermique comme du gaz ou de la biomasse », développe Marie Nghiem.
Le système, testé à petite échelle sur le site d’Hélioclim, sera installé pour la première fois sur un data center des Alpes Maritimes d’ici la fin de l’année. »
Photo de leur projet :réfrigération. ETUDIONS CE QU IL DONNERA ET SA DURABILITE