Un peu de perspective sur le mythe de l’amant et de la maîtresse

On connaît l’histoire par cœur. Le triangle amoureux qui nous est si familier, développé et ressassé depuis la nuit des temps à travers le factuel comme le fictif, de la tragédie grecque en passant par les unes de Public : Madame Bovary, Napoléon, Strauss-Kahn, Carla Bruni, François Hollande, votre voisin Monsieur Dupont… Tous ont pris part à ce jeux aux conséquences parfois irréversibles : celui de prendre un amant ou une maîtresse.

Le scénario est toujours plus ou moins le même : après un certain nombre d’années mariées, Madame ou Monsieur finit par se lasser et part voire ailleurs dans la plus grande discrétion. Vient alors le moment fatidique où tout bascule. La période nuptiale est terminée depuis bien longtemps et l’un des conjoints (parfois même les deux) craque inéluctablement parce que il, ou elle, a cédé à une tentation qui le guettait depuis bien trop longtemps. C’est alors que le troisième protagoniste rentre en scène avec son rôle merveilleusement prédéfinit : ponctuer le ménage qui s’essouffle par des moments d’évasions précieux. Vous l’imaginez déjà cette troisième personne : la secrétaire, le meilleur ami, la mannequin, le beau-fils, le ou la babysitteur… Et bien vous imaginez faussement.

Une enquête menée par Victoria Milan – un réseau social mondial, pour les hommes et les femmes à la recherche d’une aventure discrète– a permit d’interrogé 11 000 hommes et femmes membres, à travers 22 pays*, afin d’évaluer les différences entre leur conjoint et leur amant, selon 18 catégories, allant du charme au style, en passant par les performances sexuelles ou encore des sujets sensibles comme la capacité d’écoute.

Le résultat de l’étude est des plus étonnant compte tenu de ce que nous avons l’habitude de lire et voire sur la toile. Hommes et femmes s’accordent à dire que leur partenaire à long terme est plus attirant que leur amant, plus élégant, plus attentif, meilleur dans les relations sociales et en fin de compte les rends plus heureux. En revanche les performances sexuelles et le niveau de passion sont les mieux notés chez les amants, laissant les partenaires en seconde place dans ce classement.

En ce qui concerne les hommes la déviation des préjugés semble s’arrêter ici, puisque selon l’enquête les maîtresses sont considérées par les hommes comme plus intéressantes et intelligentes que leurs femmes. Elles sont plus jeunes, en meilleur forme physique, sont plus passionnées, et bien sûr plus attirées par le sexe que la conjointe typique. La majorité des hommes disent que leur maîtresse, les rends plus confiants et inspirés. En plus elle est plus à l’écoute, c’est pourquoi ils lui font plus confiance qu’à leur propre femme.

Pour les femmes, les amants comblent le vide grâce à leur sens de l’écoute, leur générosité, un bon sens de l’humour et en étant tout simplement plus intéressants. Ils sont plus en forme, sont attirés par le sexe et très passionnés à ce propos. Les femmes avouent qu’avoir un amant les rends plus inspirées par la vie. Etrangement, la majorité des femmes nous disent que leur amant est plus âgé que leur partenaire.

Sigurd Vedal, PDG et Fondateur de Victoria Milan s’est exprimé sur ces résultats et leur interprétations: « Il existe une grande hypothèse sur les infidèles, qui veux croire que les hommes recherchent des femmes plus jeunes et que les femmes deviennent des cougars. Les résultats démontrent justement que ce n’est pas le cas. Les infidèles montrent du respect envers leur partenaire à long terme, et les  surclassent dans les catégories importantes, comme le niveau d’attirance ou de bonheur. »

« Les amants cependant comblent une lacune évidente – ils sont plus enthousiasmes au niveau sexuel et sont plus à l’écoute, mais citez-moi un mariage dans lequel le désir et l’écoute, ne se soit pas affadi ! » nous dit M. Vedal.

Ce que semble confirmé pleinement l’étude est que la figure de l’amant ou de la maîtresse ne sont pas prête de succomber que ce soit dans le domaine du fictif comme dans celui du réelle.

*Pays inclus dans l’étude : Australie, Belgique, Afrique du Sud, Mexique, Pérou, Brésil, Allemagne, Pologne, Suisse, Slovaquie, France, Portugal, Nouvelle-Zélande, Argentine, Espagne, Pays-Bas, Irlande, Grèce, Autriche, Italie, Royaume-Uni et République Tchèque.