J'ai vu tout a l'heure quelques images du dernier hommage de la classe politique et de la nation à Charles Pasqua
J'ai entendu l'hommage d'Henri Guaino. Il est formidable. Et touchant.
Je n'ai pas encore écrit sur l'attitude de Manuel Valls à l'assemblée nationale. Malgré mes désaccords politiques, sur le fond et parfois sur la forme, Manuel Valls a définitivement gagné mon respect et ma considération. Si j'avais quelques litres de bières de plus, je dirais "amicales".
Mais cet homme, que j'avais rencontré dans mon village, m'a toujours inspiré du respect. Aussi parce qu'il est haï par des gens pour qui j'ai une sincère détestation.
Des députés de gauche, restant dans la posture politicienne petite et bas du front, ont préféré rester assis. Mais je vois trop bien combien le militant de base (surtout sur nos blogs) est petit, minables parfois. Tu es du camp d'en face, tu pues forcément. Heureusement que certains (dans les blogs aussi) montrent un peu plus de hauteur. Et font qu'on garde un peu la foi en la politique, en l'homme...
Je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy, de son absence aujourd'hui. Je serai méchant, et sans doute même un peu plus.
J'aimais Charles Pasqua. Y compris l'homme. Les liens que j'ai avec lui sont lointains. Mais ils sont importants pour moi. Symboliquement, sa mort me touche énormément. Humainement aussi.
J'écris ce billet avec mon iPhone. Donc je n'irai pas plus loin. D'autant plus que le souvenir de Charles, et d'autres personnes que j'ai rencontré à cette époque et qui aujourd'hui ne sont plus là et me manquent tous les jours, me donnent des larmes à l'oeil. Remarquez, vue la canicule dans le Forez aujourd'hui, la larme me rafraîchit.
Je pense ce soir à Mme Pasqua, à ses petits enfants, à ses proches qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient.
Et je pense à moi. Je suis triste. Mais je suis égoïstement heureux de ce que j'ai vécu, et de l'avoir connu...