Désolé mais si vous êtes à la recherche active de méthodes d’accès aux premiers rangs, alors que les défilés hautes-coutures débarquent, ce n’est pas dans cet article que vous trouverez la réponse!
Les front-row sont des univers parallèles et mystérieux dont la stabilité est remise en question à chaque saison. Tous les 6 mois ,( et même plus avec les collections croisières ou collaborations..) c’est tout une farandole de personnalités, plus ou moins célèbre, qui font le défilé avant même que celui-ci n’est commencé. Convoitées de tous, ces précieuses places ne sont pas simplement faite pour avoir une meilleure vue du spectacle : elles sont le véritable témoignage de votre statut dans l’univers de la mode. Passé du Front Row au Third Row, c’est comme passé du Ritz à KFC.
Peuplé d’étranges créatures à larges lunettes noires, et ayant des éventails en guise de main, le Front Row semble également doté de pouvoirs lugubres : ressuscité des mythes ou des célébrités un peu oubliées. L’apparition de Kourtney Love, la veuve légendaire de Cobain au dernier défilés Givenchy s’en fait la preuve.
Chanteurs, inconnus, artistes pointus, créateurs de maison rivales, financier, fashionista et maman des créateurs se côtoient pendant 1/4 d’heures sur le même banc. Si la ruse est finement menée, cela donne des moments d’exception – comme la petite Harper Beckham qui est parvenu à faire sourire la grande prêtresse de la mode, habituellement impassible: Anna Wintour.
Le dernier défilé Givenchy ne déroge pas à la grammaire du Front-Row. Mais attention chez Givenchy ce n’est pas n’importe quelles personnalités qui bénéficient du privilège. Triées sur le volet, dosant ce qu’il faut de paillettes, de classique et d’ arty, il s’agit d’un front row d’avant-garde, entièrement habillé pour Ricardo Tisci. Le créateur semble posséder un pas- d’avance , que sa soit au niveau des habits même ou de l’univers qu’il crée autour: il fait défiler Léa T en 2012, amie et mannequin transgenre bien avant que Caitlyn Jenner ne fasse la une de Vanity fair.
Le 26 juin dernier, « fils de » ( Will Peltz), mannequin tatouée (la féline « Cat » McNeil »), « ex de » (de RIP Kurt Kobain ou de Bruce devenue Caitlynn), de héritiers célèbres (merci à Paris Hilton pour cette tendance qui semble survivre), ainsi que la grande Carine Roitfeld se sont rassemblé pour assister au défilé prêt-à-porter masculin Givenchy. Une farandole de « bad boys et bad girls », Naomi Campbell ou Joan Smalls qui ont patrouillées sur le Runway.
Cercle fermé, il faut s’y ancrer. Alors pas de règles: n’essayez pas la carré court et les lunettes noirs, où les looks trop extravagants, les hiérarchies du front-row sont impénétrables.