Le best-seller de la rentrée littéraire, s'il n'est pas aussi épatant que l'annonce la couverture, comporte de bons et de mauvais côtés.
Dans le positif, je citerai les nombreuses références littéraires, les jeux de mots et quelques belles trouvailles dans les dialogues, qui font sourire. Le découpage du roman en chapitres est intéressant dans la mesure où il fait penser à une série où chaque épisode traite d'un sujet précis. On y découvre les relations difficiles qui unissent l'auteur à son éditeur, les coulisses des salons du livre (rencontres entre auteurs, dédicaces...), une réflexion sur le phénomène de " rentrée littéraire ", etc.
En ce qui concerne le thème du roman, on ne peut pas dire qu'Olivier Larizza fasse dans l'originalité. L'écrivain en quête de l'âme soeur/d'inspiration/d'argent a déjà fait l'objet d'un grand nombre de romans, comme ceux de Jean-Fabien ou de Steve Hely pour ne citer qu'eux, ce qui rend celui-ci peu intéressant. Le ton humoristique et décalé qui est annoncé aurait pu le sauver mais, là encore, l'auteur ne nous offre que du déjà vu. Un livre se lit facilement et rapidement mais qui m'a pas convaincue.
Le best-seller de la rentrée littéraire - Olivier Larizza - Editions Andersen & Co - 2014