Dragons : Par delà les rives // Saison 3. 13 épisodes.
BILAN
Les deux premières saisons de Dragons, sous titrées en français « Cavaliers de Beurk » ont été diffusées sur Cartoon Network avait que la série ne passe maintenant sur… Netflix. Suite à un accord avec Dreamworks, ils ont pu se dégoter Les Aventures du Chat Potté mais également Roi Julian ! L’élu des lémurs (un personnage de Madagascar). J’avais hâte de découvrir cette nouvelle saison de Dragons qui doit faire le lien entre Dragons 2 et Dragons 3 au cinéma. Au fond, si l’on n’a pas vu ces épisodes, on ne perdra probablement pas grand chose, mais cela permet aussi de développer un peu plus l’univers des personnages que l’on a appris à connaître au cinéma. Alors que le second volet de la franchise cinématographique était très réussi, je me demandais bien ce qu’ils allaient pouvoir nous raconter dans cette saison dotée tout de même de 13 épisodes. Ce qui est plaisant avec cette série c’est le fait qu’elle tient les promesses de ce qui a été fait au cinéma avec l’univers de Dragons (même si parfois certains décors ne sont pas parfaits non plus). Par ailleurs, les voix des films (Jay Baruchel, American Ferrara, notamment) sont de retour afin d’assurer les voix dans la série ce qui permet de créer un véritable sentiment de continuité. La quête de la saison 3 est de permettre à Harold de quitter Beurk afin de rejoindre de nouvelles contrées et donc de nouvelles îles (avec des personnages connus des films bien entendu).
Harold et Krokmou partent à la découverte de nouveaux mondes étranges au-delà des frontières de Beurk et cherchent des espèces de dragons jusque-là inconnues. Parviendront-ils à stopper définitivement la guerre entre les vikings et les dragons ? Accompagnés de leurs amis, nos deux héros tombent sur le mystérieux "Œil de dragon", un objet ancien rempli de secrets qui va les mener vers de nouvelles aventures riches en action. Très vite, ils seront poursuivis par des chasseurs de dragons qui ne reculeront devant rien pour s'emparer du pouvoir de "L’œil de dragon".
Ils ont besoin d’explorer afin de voir ce qu’il y a là dehors. Ils ont besoin d’avoir des réponses à leurs questions, quelque chose que Dragons n’avait pas encore posé auparavant. La saison démarre un an après les évènements de Dragons 2, donc il y a forcément quelque chose qui permet ici de s’éloigner de tout un tas de personnages du film pour développer une série qui coûtera forcément un peu moins cher en voix off. Les premiers épisodes nous offrent alors tout un tas de bons cliffanghers en seulement 20 minutes par épisode. C’est assez bien fichu, notamment l’épisode sur la nouvelle île avec cette créature bizarre qui coince tout le monde avec sa salive qui ressemble à l’ambre de Fringe, ou encore l’histoire du feu de forêt assez fun et plutôt bien utilisée, etc. C’est tout un tas d’épisodes de ce genre là qui me plaisent énormément. J’ai aussi beaucoup aimé cet épisode avec le serpent de mer. Il y a des tas d’épisodes qui fonctionnent justement car les créatures sont multiples et les menaces toujours très différentes. Cela permet aussi de soutenir le propos de Dragons : Race to the Edge. Le but était de raconter les aventures de personnages qui sont en train de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles îles et pour le coup, c’est pile poil ce que l’on pouvait en attendre.
Je pense aussi qu’il faut prendre Dragons : Race to the Edge comme un peu plus indépendant des films. Il y a des liens avec les films bien entendu mais je trouve que en tant que lien avec les films ce n’est pas toujours ça alors qu’en prenant Dragons : Race to the Edge comme une série à part entière, c’est juste bluffant. En tout cas comme je peux l’entendre. On retrouve aussi le méchant, Alvin (dont la voix est réalisée par Mark Hamill). C’est un choix judicieux qui permet de maintenir l’attention du spectateur. S’il est sympathique de regarder de nouvelles contrées, il faut aussi une sorte de fil rouge ou en tout cas de personnage vilain que l’on va retrouver dans plusieurs épisodes. Chris Sanders continue donc de développer sa série de façon intelligente, s’offrant de nouvelles perspectives visuelles avec tout un tas de nouvelles créatures et de nouveaux lieux. On sent que tout le monde s’est éclater à faire Dragons : Race to the Edge et le téléspectateur ne peut qu’être reconnaissant. La qualité est très proche de ce qui s’est fait au cinéma. Dreamworks avait raté sa version du Chat Potté car visuellement (et même d’un point de vue scénaristique) ce n’était pas trop ça, mais ici c’est presque bluffant. En tout cas, je tire mon chapeau.
Note : 7/10. En bref, une saison efficace, intelligente et pleine de choses merveilleuses à nous offrir. Réussi.