Les mauvaises nouvelles de la crise grecque qui voit la Bourse de Paris plombée avec le dégât collatéral des riches français qui ne sont pas épargnés est le dernier avatar de notre système libéral. Alexis Tsipras et son entêtement à vouloir à tout prix laisser le peuple grec trancher avec son référendum entraîne dans une folle spirale de pertes de revenus les dix grandes mondiales dont trois françaises avec Liliane Bettencourt (-1,1 milliard de dollars), Patrick Drahi (-992,6 millions) et Bernard Arnault (- 1 milliard). Ce dernier, douzième fortune mondiale et propriétaire du groupe LVMH, est également le milliardaire qui a le plus perdu le lendemain avec une nouvelle perte de 2,1 milliards de dollars mardi. Le Français le plus riche du monde a au total vu sa fortune fondre de 5,6%.
Il nous faut convenir que Tsipras et sa radicalité à vouloir sauver les grecs est un homme politique inconvenant à la bienséance libérale. La saine réaction de la presse française dans une sainte alliance entre Le Figaro et Libération à bien raison de mettre en exergue, dans leur avalanche de unes et de titres, la folle entreprise de cet irresponsable prêt à saper les bases d'une prospérité bâtie sur la diminution progressive de tous les avantages sociaux accordés depuis ces sinistres Front Populaire et CNR à cette populace laborieuse à l'aptitude naturelle pour la fainéantise. Depuis cette indécence initiée par les islandais qui ont bravé leurs banquiers en les condamnant à des peines de prisons et maintenant ces frondeurs grecs de l'équilibre budgétaire européens nous vivons dans un monde tourmenté où il devient de plus en plus difficile de libéraliser dans notre entre-soi...