Bien que relativement calme ces dernières semaines, notre Soleil manifeste de temps à autre des sursauts d’activité comme cela fut le cas autour du solstice d’été. Notre Étoile a en effet produit une série d’éruptions remarquables qui avaient pour origine la grande région active AR 2371.
Depuis l’éclipse partielle du Soleil qui fut visible dans une partie de l’hémisphère nord le jour de l’équinoxe du printemps, nous n’avons pas beaucoup parlé de notre Étoile. Certes, en ce début d’été 2015, il est dans toutes les conversations, car beaucoup le jugent trop généreux pour faire monter ainsi les températures en France métropolitaine. Mais cela est une conséquence climatique (le réchauffement global n’y est probablement pas étranger) et n’a pas de liens directs avec les changements d’humeurs du Soleil. Ceux-ci s’inscrivent, rappelons-le, dans un cycle d’activité d’une durée moyenne de 11 ans (quoique plus de 13 ans ont séparé les deux derniers maximum) et étant donné le nombre de taches sombres que l’astre solaire a arboré ces derniers mois, on peut supposer que l’on se dirige tout doucement vers le creux de la vague, entre deux maximum. Mais on n’y est pas encore.
SDOSolar Dynamics Observatory
Après le 25 juin et une ultime éruption classée M7.9, la région active 2371 a paisiblement rejoint le limbe de l’étoile. Celle-ci présente un calme relatif jusqu’à la prochaine tempête.