- Si le taux d’emploi des travailleurs français âgés de 55 à 69 ans égalait celui de la Suède - le pays européen le plus performant en termes d’emploi des seniors, le PIB de la France augmenterait d’environ 200 milliards d’euros.
- Si l’indice de la France a progressé de 6,5 points, passant de 42,4 à 48,9 entre 2003 et 2013, son classement stagne : la France est toujours 24ème sur 34 pays étudiés.
- L’Islande arrive en tête du classement avec un indice de 93,4 points, devant la Nouvelle-Zélande (79,7), la Suède (78,2), Israël (77,1) et la Norvège (74,5).
- Le Chili et Israël ont connu la meilleure progression en 10 ans, tandis que la Grèce et la Turquie sont les pays qui ont le plus régressé en matière d’emploi des seniors.
- Les Etats membres de la zone Euro ont enregistré de mauvaises performances, puisque seuls trois pays – l’Estonie, la Finlande et l’Allemagne – présentent des indices supérieurs à la moyenne (établie à l’indice 50 en 2003).
Selon Olivier Salesse, Directeur Strategy chez PwC : « Etant donné le vieillissement de la population dans les pays développés, ces derniers doivent capitaliser sur leurs travailleurs seniors pour renforcer leur croissance, mais aussi contribuer au financement des retraites et des frais de santé. Le Golden Age Index de PwC identifie les pays qui ont pris de l’avance, comme les pays scandinaves, la Nouvelle-Zélande et Israël, et ceux qui peuvent mieux faire - la France par exemple. En s’inspirant des politiques mises en place dans les pays les plus performants, notamment la Suède, la France a les ressources pour faire croître son PIB d’environ 200 milliards d’euros à long terme.»
Autres articles
-
Hausse du nombre de tués sur les routes
-
Emploi : la Défense passe à l’attaque
-
Sida : le G7 ne respecte pas ses engagements
-
Les errements de communication de la Fifa
-
Rachat de crédits : les pièges à éviter
- Réformer en profondeur leurs systèmes de retraite pour repousser l’âge des départs à la retraite ;
- Créer de réelles incitations financières pour motiver les travailleurs à rester sur le marché du travail plus longtemps, ou à les réintégrer ;
- Mettre en place des programmes de formation pour améliorer l’employabilité des seniors ;
- Supprimer les barrières à l’emploi et soutenir le recrutement de travailleurs seniors ;
- Soutenir spécifiquement l’emploi des femmes seniors, qui tendent à être moins nombreuses sur le marché du travail que leurs homologues masculins.
- En faisant meilleur usage des compétences et de l’expérience des travailleurs seniors, les entreprises pourront gagner en avantage compétitif à l’heure où l’âge moyen des consommateurs ne cesse de s’élever.
- Les employeurs devraient repenser leurs politiques de formation en interne, afin qu’elles ne se limitent pas aux collaborateurs de moins de 50 ans.
- Des collaborateurs plus âgés devraient rechercher de nouveaux avantages auprès de leur employeur, notamment en termes d’équilibre entre salaire, retraite et prise en charge des soins médicaux.
- Face à cette évolution, les entreprises auraient intérêt à mener une évaluation des profils de leurs collaborateurs en termes d’âge, qui couvrirait le recrutement, la rétention des talents, la formation, la rémunération et les performances.