Non, la variété de Rhus (ou Sumac) pleureur n'existe pas dans mon jardin. Par contre, les feuilles du Rhus pleurent parce qu'il fait très soif. Au gauche du Sumac, la tige nue est sensée être un grenadier...enfin...était sensée...Paix à ses racines +
Le myrte est la plante idéale de terrain sec (au passage, vous voyez que le chiendent mais aussi le liseron sont aussi extrêmement résistants à la sécheresse). Oui mais voilà : j'ai planté celui-ci en avril et la sécheresse qui a suivie lui a presque été fatale alors que....
...celui que j'ai planté il y a 2 ans, en automne, se porte comme un charme et sa floraison est un bonheur...
... De plus, avec son feuillage persistant et sa docilité à la taille, il est fait pour moi et pour mon climat
Evidemment, la sécheresse stoppe toute croissance donc je m'agenouille pour prendre des photos et vous faire croire que c'est exubérant chez moi ; il n'en est rien, hélas...
Ch'uis contente : cette bignone que j'ai plantée au printemps 2012 a fait une simulation de crevage l'an dernier (aucune fleur en 2 ans et feuilles jaunissant très tôt dans la saison) et j'ai bien failli arracher le pitoyable petit tronc qu'il restait ; finalement, j'ai oublié et j'ai bien fait car elle est repartie de la base
Contente bis : ma chaise à boutures fonctionne bien et tout se développe vachement bien ; je vais bientôt pouvoir envoyer les Aeonium à Sandra et Brindille !
C'est bien pour faire plaisir à ma Poussine Tornade que je mets des tournesols parce que voyez-vous, le soleil, moi, en ce moment, je voudrais bien lui tourner le dos pendant quelques jours.
Je pense que je vais partir à la recherche de nouvelles variétés d'agapanthes : j'adore cette fleur. Si vous êtes connaisseuses et seurs, n'hésitez pas à balancer les noms et je noterai tout consciencieusement pour mes futures plantations d'automne.
Je ne pouvais vous épargner le cliché d'un jardin du midi : tout un massif de lavandes en pleine floraison.
Il résiste magnifiquement au soleil du matin au soir et sans eau :
Vitex agnus castus ou Poivre des moines.
Comme son nom l'indique, au moyen âge, les ecclésiastiques consommaient les baies de cet arbuste pour ne pas céder à la tentation de la chair ou les mélangeaient aux plumes de leur oreiller pour éviter de mettre en branle leur inconscient endormi avec d'odieux rêves érotiques (hum....je sais : c'est pas toujours chrétien ce que j'écris). Ainsi, en ce temps-là, le moine poivré qui ne causait qu'en vieux français ou en latin déclarait sentencieusement : "pouavre de moi...je suis castrus à cause de ce poivre qui en plus, m'irrite l'agnus ; ça presse, je m'en vais aller aux latrines en vitex." Voilà l'origine, trop méconnue, du nom de ce petit arbre aux si jolies fleurs bleues.
Je vous souhaite un merveilleux été plein de