Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand Format : 339 pages / 19,90 €
Résumé :
Queenie Hennessy est mourante. Elle vit dans une unité de soins palliatifs avec une équipe de religieuses dévouées et d’autres malades renfermés sur eux-mêmes, dans l’attente de l’inévitable. Pourtant, lorsqu’elle envoie une lettre à Harold Fry, elle ne se doute pas que le voyage à pied de ce dernier à travers l’Angleterre pour la retrouver, changera l’état d’esprit de tous les gens qui vivent dans le centre… Mais la pression gagne bientôt Queeny : pourra-t-elle survivre jusqu’à ce que Harold la rejoigne, et surtout, sera-t-elle finalement capable de lui avouer la vérité qui la ronge depuis plus de vingt ans ? Aidée d’une des religieuses du centre, elle va commencer une seconde lettre. Une bien plus longue qui retrace leur relation depuis leur toute première rencontre. Une vérité qui en dira long sur ses sentiments pour Harold Fry, et qui révèlera également le grand secret de Queeny et de David Fry, le fils de Harold…
Avis par Jake :
La lettre qui allait changer le destin de Harold Fry arriva le mardi… m’avait incroyablement touché, comme d’ailleurs ce fut le cas pour des milliers de lecteurs de part le monde. Le second roman de l’auteur : Deux secondes de trop, n’avait en revanche pas su attiser la même émotion, cultivant trop le drame au détriment de l’histoire. Avec La lettre de Queeny, Rachel Joyce puise dans l’univers de Harold Fry pour nous offrir une nouvelle fois une trame incroyable au pouvoir émotionnel fantastique. Evidemment, l’auteure a incontestablement une préférence pour la tragédie : l’histoire de Queeny est encore plus dramatique que celle de Harold. Pourtant, le personnage est magnifique. Queeny est une femme courageuse par certains aspects, profondément bonne et pure. Mais parfois, on ne peut s’empêcher de penser que sa vie a été une telle épreuve, une telle perte ! Le ton du livre est clairement triste : il ne faut pas s’attendre à rire aux éclats, même si certains passages parviennent à faire sourire. Mais qu’est-ce qu’il peut être émouvant ! Il est de ces romans dont on ne se remet pas complètement : la combinaison d’une écriture claire et de personnages profonds fait de La lettre de Queeny une œuvre superbe, tragique et véritablement émouvante. C’est aussi ça la lecture : une force qui vous prend et vous emmène où elle le voudra bien. Sortez les mouchoirs, vous n’avez pas fini de pleurer…