Comme chaque année, j'ai attendu avec énormément d'impatience la date de la conférence de presse de présentation du Festival Lumière qui aura lieu à la rentrée prochaine ( du 12 au 18 octobre prochain, dates déjà cochées sur mon agenda, of course) , et même si je n'ai pu assister, contraintes professionnelles oblige, je l'ai suivi sur twitter sans en rater une miette, et je suis ensuite allé faire un tour du coté des présentations publiques que l'Institut Lumière propose pour ceux qui n'ont pas la chance ou la possibilité d'assister à cette conférence de presse.
Alors évidemment, je n'ai pas pu voir contrairement aux années précédentes le one man show de Thierry Frémeaux toujours aussi à l'aise dans ce genre d'exercice, mais la soirée de présentation fut cependant des plus agréables et le programme pratiquement aussi alléchant que l'an passé, même si aucun nom n'a pour moi dépassé ceux de Sautet et Almodovar, quasiment mes deux dieux de cinéma.
Cela dit, récompenser cette année du prix lumière l'immense Martin Scorsese continue de mettre la barre très haute, tant l'oeuvre de ce cinéaste est évidemment mirifique et exceptionnelle à plusieurs niveaux Martin Scorsese sera honoré pour l'ensemble de son œuvre à l'automne.
Cela faisait plusieurs années que les rumeurs annonçaient le nom de Scorsese chaque année tant cet immense cinéphile, il passe sa vie à regarder des films, à défendre et à faire découvrir l'histoire du cinéma correspond totalement à la définition même du prix Lumière .
Bref, c’est bien le réalisateur palmé en 1976- une fort belle année évidemment- de Taxi Driver qui recevra la distinction honorifique de l’institut Lumière et en sera donc l’invité principal et prestigieux, succédant ainsi à l'immense Pedro- cela me fait penser que je n'ai jamais parlé de la cérémonie de cloture l'an passé, et de la projection de son chef d'oeuvre tout sur ma mère
Ce sera l’occasion de refaire un tour dans la filmographie du maître new yorkais, qui de Casino en passant par Racing Bull sans oublier la valse des pantins ( voir notre chronique ici même) a accumulé les chefs d'oeuvre.
On esperera fort que ses deux acteurs fétiches successifs dans les deux différentes périodes de sa vie, De Niro et Di Caprio, soient présents lors de la remise du prixet on imagine bien que la master class que maitre Scorsese donnera aux théâtre des célestins sera aussi foisonnante et riche que son oeuvre.
En tout cas, Martin devra certainement attirer autant de monde que Tarantino il y a deux ans et on voit mal pour les prochaines années quel grand nom aussi prestigieux ( Allen? Spielberg?) Thierry Frémeaux sortira de son chapeau
Pour le reste de la programmation, on suivra avec attention la présence du réalisateur danois Nicolas Winding Refn (auteur notamment de Drive...) qui viendra présenter un livre collector et limité : L’Art du regard qui recense sa collection personnelle d’affiches de séries B érotiques et d’horreur.
Mais cette 7eme édition sera également l’occasion d’un hommage à Sophia Loren, au compositeur multi primé Alexandre Desplat, aux 120 ans de la Gaumont, à Jean Yanne, incarnation inégalable du bougon à la française et de l’humour cinglant, ainsi qu'à: Akira Kurosawa dont on présentera, c’est à noter, les films de la période Toho (le grand studio japonais avec lequel il travailla un temps) en copies restaurées.
Un dernier mot sur la Nuit de lhorreur à la halle Tony-Garnier avec : The Thing (John Carpenter), Insidious (James Wan), Evil Dead (Sam Raimi), La Nuit des morts vivants (George Romero)...
Bref du cinéma très exigeant et du cinéma plus populaire et divertissant, encore une fois la recette propre à ce festival incontournable et singulier devrait parfaitement fonctionner
L' ensemble du programme ici meme se trouve ici même :http://www.festival-lumiere.org/