Le mot du mercredi : Nycthémère

Publié le 01 juillet 2015 par Bastienb

Non, non, non, je vous vois venir. Il n’est pas question ici d’une insulte qui suggèrerait d’aller faire des choses à sa maman que la morale réprouve. Pas de rap non plus à l’horizon. Mais si vous le voulez, nous pouvons discuter de médecine, de physiologie, de science vétérinaire ou encore d’écologie car le terme nycthémère est utilisé dans toutes ces disciplines. Pour ne pas (trop) changer, le mot est construit avec le grec nuktos (nuit) et hêmera (jour).

Un nycthémère désigne donc une unité physiologique de temps de 24 heures au sein de laquelle on trouve une nuit, un jour et par voie de conséquence une période de sommeil et une période de veille. La plupart des animaux dits complexes (l’Homme y compris donc) suivent un rythme nycthéméral. Même le hibou, sauf que pour lui, il sera inversé.

Mais les végétaux sont aussi concernés. Par exemple des éclairages publics restant fonctionnels dans un parc la nuit vont troubler le rythme nycthéméral des arbres, plantes et autres végétaux qui y trouvent place.

Et il y a beaucoup de personnes qui souffrent d’un trouble du nycthémère. On peut citer en vrac : Infirmier(e)s, conducteurs/trices de trains, chauffeurs routiers, pilotes d’avion, disc-jockeys, vampires…

Il faut aussi différencier le nycthémère du cycle circadien qui lui se base sur les rythmes internes à l’individu et non plus à la température et à la luminosité.

Ce terme, nycthémère rend aussi bien service aux astronomes car si le mot « jour » peut désigner autant un cycle de 24 heures que le temps entre lever du soleil et son coucher, nycthémère ôte le doute.

Voilà, mot à méditer dans votre lit ou ailleurs car après tout, vous avez le droit de passer la nuit où vous voulez hein, même dans une Benz-Benz-Benz…


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