Les astronomes ont résolu le mystère des petites étoiles bleues inhabituellement chaudes, 10 fois plus chaudes que notre Soleil, qui se trouvent au milieu de grappes denses étoiles.
L'équipe internationale a trouvé les étoiles dites du " crochet bleu " en fin de vie qui jettent leurs couches extérieures fraîches parce qu'elles tournent rapidement, ce qui les rend plus lumineuse que d'habitude.
"Nous avons résolu un vieux puzzle. Ces étoiles ne sont que la moitié de la masse de notre Soleil et pourtant nous ne pouvions pas expliquer comment elles sont devenus si lumineuses", a déclaré membre de l'équipe Dr Antonino Milone, de l'École de recherche ANU d'astronomie et d'astrophysique.
"Comme l'étoile s'est formée il y a des milliards d'années à partir d'un disque de gaz dans le centre congestionné d'un amas d'étoiles, une autre étoile ou plusieurs doivent être entré en collision avec le disque et l'ont détruit."
La recherche, publiée dans la revue Nature, donne de nouvelles perspectives sur la formation des étoiles dans l'Univers primordial dans les centres bondés de grappes. Les amas d'étoiles sont un milieu rare dans l'Univers dans lequel de nombreuses étoiles sont nées en même temps.
L'équipe a étudié l'amas globulaire Omega Centauri, le seul pôle visible à l'œil nu, qui contient environ 10 millions d'étoiles à proximité les unes des autres.
Le modèle montre la formation des étoiles dans les amas n'est pas simultané a déclaré le co-auteur, le Dr Aaron Dotter.
"Ces étoiles bleues doivent représenter la deuxième génération de la formation des étoiles," at-il dit. "Notre nouvelle explication est assez simple, et se tient vraiment bien."
Habituellement, le grand disque de gaz ionisé autour d'une étoile nouvellement formée verrouille sa rotation par des effets magnétiques. Pour les progéniteurs des étoiles du " crochet bleu " cependant, une destruction précoce de leur disque permet aux étoiles de tourner lorsque le gaz se concentre pour former une étoile.
Parce que son taux de rotation élevé équilibre partiellement la force intérieure de gravité, l'étoile consomme son carburant d'hydrogène plus lentement et évolue différemment tout au long de sa durée de vie.
La phase dite du " crochet bleu " survient après plus de 10 milliards d'années, quand l'étoile a consommé presque tout son hydrogène et commence à brûler l'hélium plus chaud. Son processus différent d'évolution explique l'existence d'un noyau plus lourd qui brûle et qui est plus lumineux que les étoiles classiques à combustion d'hélium.
COMMENTAIRES
Ainsi, une étoile bleue, parmi les plus chaudes et qui tourne très rapidement serait un vieil astre âgé de 10 milliards d'années ! Elle se situe dans un amas stellaire qui regroupe habituellement et effectivement de très vieilles étoiles. Et si notre étoile dite du " crochet bleu " s'y trouve, c'est donc qu'elle est tout aussi âgée.
Deux critère fondamentaux et intangibles permettent de déterminer l'âge d'un astre : 1) la température, 2) La vitesse de rotation. L'application stricte de ces critères nous a permis de classer les étoiles à neutrons et les pulsars commedes astres jeunes contrairementà la théorie standard.
L'astrophysique actuelle qui ne dispose pas et ne respecte pas ces contraintes peut donc sans gêne aucuneaffirmer qu'un astre très chaud a rotation vive est un corps ancien. Et avec d'autant plus de raisons que dans les amas il n'existe plus de gaz disponible pour la formation d'astres nouveaux. Il a fallu donc trouver une explication pour le justifier. CQFD puisqu'un scénario ad hoc a été élaboré.
Dans la nouvelle approche que nous proposons de l'astrogenèse, une étoile peut naître spontanément en tous lieux par une onde de choc au sein de la substance de l'espace. Elle n'a donc guère besoin qu'un matériau préexiste à sa constitution. On ne voit donc pas pourquoi elle ne pourrait pas naître dans les amas de vieux astres. Nous apportons une fois de plus la preuve qu'une théorie figée et inexacte dans ses fondements, oblige ses partisans à construire des scénarios complexes les amenant à vieillir les astres pour les besoins de leur cause.
Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles