Le smartphone tient aujourd’hui une place importante dans la vie de nos concitoyens. Avec plus de 27 Millions de mobinautes (plus de 1 français sur 2 de 11 ans et +) – Médiamétrie 2014 –
Utilisé aussi bien à des fins personnelles que professionnelles, il a bouleversé les habitudes au point de permettre aux utilisateurs de jongler entre les différentes fonctionnalités (mail, photos, navigation internet, jeux, applications etc.) pour mener de nombreuses révolutions.
Le doudou des adultes
Certains parlent de télécommande de notre quotidien : toujours à portée de main, grâce aux smartphones nous restons en contact avec notre famille et nos amis, nous sommes omniscients et omnipotents.
Rendu accessible à tous à des prix très abordables et surtout avec l’arrivée des forfaits illimités, pourquoi se priver du savoir de l’humanité dirons-nous ?
Voici quelques chiffres qui ont de quoi faire nous tourner la tête :
- En 2014, la consommation de données mondiale était de 2.5 exaoctets (2.5 Millions de téraoctets)
- En 2019, elle est estimée à 24.3 exaoctets, soit près de 10 fois la consommation actuelle …
Evolution de la consommation de données
Toutes ces données transitent sur internet et ont forcément un impact sur l’environnement.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Internet est une source importante de consommation énergétique et donc d’émissions de gaz à effet de serre.
- Consommation : L’énergie annuelle de 40 centrales nucléaires.
- Production de CO2 : L’équivalent de l’ensemble des vols civils mondiaux.
Avec cela, il est tentant de pointer du doigt les Datacenter (ces fermes de serveurs disposés sur plusieurs hectares) en rejetant toute la faute sur eux (bien qu’il y ait de plus en plus d’initiatives en faveur du green IT).
Cependant, les Datacenter en question ne représentent que 25% des gaz à effet de serre émis par internet (fabrication du matériel, consommation électrique etc.) alors que près de 47% en seraient attribués au consommateur.
A l’heure où les entreprises (grosses comme petites) se mettent au diapason et surfent sur le Green IT, la question qui se pose c’est : comment nous, particuliers, pouvons-nous agir au quotidien pour réduire cet impact colossal ?
Paradoxalement, le web foisonne d’idées et de suggestions sur ce sujet :
- Comme baisser la qualité des vidéos (tant qu’elles permettent un visionnage confortable) que vous visionnez/partagez sur les plateformes telles que Youtube ou Dailymotion
- Il en est de même pour vos photos partagées dans le Cloud. Pas besoin d’envoyer des dizaines photos de 12 Millions de pixels chacune si vous ne comptez-pas les tirer en grandeur nature
- …
D’autres idées ?