The Whispers // Saison 1. Episode 3. Collision.
Moi qui pensait que le premier épisode était prometteur, je crois que ce nouvel épisode est à nouveau un égarement de la part de The Whispers. La série ne parvient pas à nous offrir une vision suffisamment élégante d’un univers pourtant avec énormément de potentiel. Tous les épisodes de The Whispers s’ouvre sur un enfant qui joue, parfois seul, parfois en marge d’un groupe, mais toujours isolé. Et la série aime bien montrer les enfants sous cet angle là afin de les transformer petit à petit en véritable bombe à retardement. C’est quelque chose que j’apprécie car c’est un angle horrifique que la série se doit d’exploiter et qui est l’un des rares éléments de sa réussite. Cependant, ce que je ne comprends toujours pas avec cette série c’est qu’elle ne réussi pas à nous embarquer dans les aventures du mari sensé être décédé et bien d’autres trucs de ce genre là qui n’ont pas de grand intérêt. C’est aussi un problème de casting des adultes alors qu’au delà de Lily Rabe, il n’y a rien à sauver. C’est bête car je pense que la série pourrait gagner des points avec une telle histoire. Au départ, The Whispers est une série sur les enfants qui peuvent manipuler tout le monde simplement sur la voix d’un certain Drill, qui au delà de ça, peut aussi sauver la vie des gens à qui il fait du mal. Car l’on en apprend un peu plus sur Drill dans cet épisode.
Drill cible des enfants simplement pour faire en sorte qu’ils fassent du mal aux bons adultes. Autumn Reeser n’est pas morte par exemple (et là aussi je trouve que The Whispers régresse car c’est une façon de tout terminer en happy end alors qu’il aurait été judicieux de véritable nous faire croire à l’horreur de la série). C’est aussi une série sur Henry, le fils le plus important de la série, qui a perdu l’ouïe, son père, qui a finalement tout retrouvé d’un coup d’un seul. Il a tout pour être heureux sauf que le pauvre va aussi devoir faire plaisir à Drill dans les prochains épisodes je suppose. Mais je trouve dommage que The Whispers ne parvienne pas à transformer quelque chose d’intéressant sur le papier en véritable moment de folie à l’écran. Car les enfants, l’un des éléments les plus intéressants d’un point de vue horrifique, sont toujours aussi mal exploités dans cette série. Le problème vient des secondaires, des intrigues qui entourent ces enfants. Outre Lily Rabe qui tente de rester une sorte de lien entre toutes les intrigues de la série de par sa place dans la police, je trouve que chacun des autres personnages n’a pas de grand intérêt. A commencer par le mari, incarné par Milo Ventimiglia. Outre le fait que ce dernier est d’un ennui mortel, je ne comprends toujours pas le but de ce personnage.
Je pourrais dire la même chose de tout un tas d’autres personnages où l’on a l’impression que The Whispers est déjà en train de tomber dans le type de séries que je déteste : celles qui aiment compliquer le tout plus qu’il n’en faut et qui se termine en eau de boudin. Chacun des enfants que la série veut mettre en avant dans cet épisode apporte son lot de bons moments mais ce n’est jamais suffisant à mon goût. En effet, la série ne fait pas suffisamment de choses pour transformer ces bonnes idées en moments d’horreur ou en tout cas en moments de tension à l’écran. J’en demande peut-être trop de la part de The Whispers mais au delà du fait que je comprends que ABC ait décidé de commander cette série après son pilote, la suite est tout ce que je n’avais pas envie de voir. C’est tellement tarabiscoté par moment que l’on n’arrive même plus à comprendre les envies des personnages et le chemin qu’ils veulent tous prendre. C’est là aussi un véritable problème car on a besoin de direction dans une série de ce genre là. Je vais finir par hésiter à vous parler chaque semaine de cette série. La scène finale de l’épisode est assez mignonne alors que le fils implore Drill. Au fond les enfants ne sont que des pions et de les voir sous cet angle, la série tente au moins un bon truc.
Note : 2/10. En bref, c’est terrible car dans cet épisode rien ne fonctionne sur une mythologie qui s’épaissie de la mauvaise façon.