Magazine High tech
La série RPG de Namco m'a jusqu'à présent bien enchanté - j'ai fait Symphonia sur Gamecube, Eternia sur PSP et Legendia sur PS2 - et je me suis lancé récemment sur l'opus 3DS de la saga: Tales of the abyss, portage d'un titre Playstation 2 arrivant pour la première fois en Europe.
Le héros de l'épisode se nomme Luke, un ado neveu du roi de Kimlasca, l'un des grands pays du monde que l'on visite ici. Amnésique depuis qu'il a été victime d'un enlèvement plusieurs années auparavant, notre gus est dès lors resté cloîtré dans le château familial, complètement coupé de la réalité du monde extérieur, développant une personnalité assez égoïste et inconsciente des dangers alentours. Une attaque contre son maître d'armes, un grand général de l'armée royale, va toutefois bouleverser son quotidien et l'envoyer dans une quête avec comme point central une guerre se profilant entre deux nations.
Comme tout bon RPG japonais qui se respecte, ce Tales of nous apporte son lot de dépaysement en nous baladant dans divers paysages en compagnie d'un groupe se formant au fur et à mesure d'une aventure riche en péripéties. L'histoire se veut plutôt sombre mais est égayée par des morceaux d'humour dans les dialogues qui rendent ses personnages très attachants, les villages à visiter sont nombreux et les combats fort dynamiques. Il s'agit d'affrontements non-aléatoires (les ennemis apparaissent sur la carte, au joueur de décider de combattre ou d'éviter) où l'on se frite avec un combattant quand les autres réagissent - très bien - à des ordres prédéterminés. L'aire de combat est en 3D et non pas sur une seule ligne, un bouton permettant de changer notre cible. Côté gameplay, on a là du temps réel (comme d'hab' dans la saga) avec attaques normales, spéciales et défense, le tout répondant au doigt et à l'oeil sans aucun soucis de visibilité.
L'histoire se veut linéaire avec peu de quêtes optionnelles, le scénario fourmillant de surprises sans jamais perdre le rythme. Le titre est bien sympa visuellement - à l'exception d'une 3D inutile - et se manie à la perfection, la musique accroche grave et l'envie d'y retourner toujours présente. Pour faire simple, un très bon opus de la série à se prendre sans hésitation.